Pour que nous ayons un avenir

Réflexions sur qui nous sommes et notre avenir.

2006/06/23

RACE : The reality of human differences par Vincent Sarich et Frank Miele


Sarich, Vincent et Frank Miele. RACE : The reality of human differences. Boulder Westview press, 2004. 287 p.

Dans l'ouvrage The Culture of Critique, par Kevin MacDonald, nous avons lu l'histoire de l'école d'anthropologie de Franz Boas, qui, avec ses disciples, réussit à subvertir le discours scientifique de cette discipline pour éliminer complètement la notion de race dans la compréhension des phénomènes humains, alors qu'auparavant, cette notion, soutenue par l'observation et l'anthropométrie, y occupait une place prépondérante.

Un autre ouvrage confirme en tout point la réalité de cette entreprise de falsification du savoir, de sa politisation. Il s'agit de RACE : The reality of human differences par Vincent Sarich et Frank Miele (RACE pour la suite).

Comme son titre l'indique, il argumente sur la réalité biologique des races au sein de l'espèce humaine et de l'importance de cette réalité dans l'étude des faits humains. Cette question est bien entendu d'intérêt pour ce blog qui cherche à faire comprendre le péril encourru par les populations d'origine européenne de la gauchisation des discours politiques, scientifiques et intellectuelles majoritaires.


RACE est généralement un bon livre. Il se pose en adversaire du grand mensonge sur les races et fait référence à un cas typique, un documentaire de la chaîne PBS, « Race, the power of an illusion », condensé de l’idée dominante depuis la Seconde Guerre Mondiale, voulant que la notion de race est dépourvue de toute réalité biologique, mais est plutôt inventée par les européens pour justifier le colonialisme. En corrolaire, les problèmes raciaux seront éliminés par la reconnaissance du caractère non biologique des races et de leur élimination.

Insistons sur le fait que Vincent Sarich n’est pas un auteur « néo-nazi », mais bien un homme de science reconnu, professeur d’anthropologie à l’université de Berkeley en Californie, il fut même un chercheur important dans l’étude de l’origine humaine. Le contenu du livre est sérieux et basé sur la science.

Avant de plonger dans l’analyse des séquences d’ADN, RACE étudie la question sous l’angle sociologique et historique pour montrer l’étrangeté du point de vue anti-racial dans la société contemporaine.

Jusqu’à très récemment, les tenants de cette non-existence ou de l’égalité des races étaient très rares. La hiérarchie des groupes humains selon leurs divers compétences tenait du sens commun. RACE donne en exemple plusieurs citations très peu « politicaly correct » d’hommes célèbres :

Dans la déclaration d’indépendance des Etats-Unis, Thomas Jefferson affirme, “All men are created equal”. Mais dans Notes from Virginia il écrit: « In memory they (noirs) are equal to the whites; in reason much inferior, as I think one could scarely be found capable of training an comprehending investigation of Euclid; and that in imagination they are dull, tasteless, and anomalous.”

Abraham Lincoln, dans un débat avec Stephen Douglas :
« There is a physical difference between the white and black races which I believe will forever forbid the two races living together on terms of racial and political equality. And Inasmuch as they cannot so live, while they do remain together there must be the position of the superior and inferior and I as much as any other man am in favor of having the superior position to the white race.”

Teddy Roosevelt:
“A perfectly stupid race can never rise to a very high place. The Negro, for instance, has been kept down as much by his lack of intellectual development as by anything else.”

Race montre comment l’idée de race persiste dans certains domaines que la corruption politique du point de vue anti-racial n’a pas jugé bon d’attaquer.

Le système légal, où l’on a l’habitude d’être particulièrement pointilleux, ne possède pas de définition pour le terme race, pourtant de nombreuses causes sont entendues ayant pour objet la discrimination raciale. Une analyse des arguments et des décisions dans ces causes, montre que l’on considère la race comme une évidence et que l’on se fie sur le bon sens de monsieur et madame tout le monde pour les définir.

Par exemple, le cas Rice contre l’Office of Hawaïn affairs. Dans l’état d’Hawaï, le droit de vote est accordé à un citoyen hawaïen si il est descendants des premières races ayant habité l’île avant 1788, année où arriva le premier européen. Le mot race fut ensuite changé pour peuple dans la législation. Cependant le 15ème amendement de la constitution américaine interdit la discrimination concernant le droit de vote sur la base de la race et pour cela, la loi d’Hawaï fut déclarée anticonstitutionnelle. Il faut donc conclure que la race est chose qui existe, même si on la désigne par le mot peuple, alors considéré synonyme.

Pour briser l’état de ségrégation, un programme égalitariste aux États-Unis transporte les écoliers blancs vers les districts à forte concentration noire et vice-versa. Les parents de Jessica Haak, une petite fille blanche de 4ème année, tentèrent d’obtenir, sur la base du 14ème amendement de la constitution américaine garantissant aux citoyen une protection égale devant la loi, qu’elle soit elle aussi transportée vers un district à majorité blanche. Ils gagnèrent, puis perdirent. Mais le point à retenir est que ni eux ni les défendeurs, ne remirent en question la race de la petite fille ou des populations des différents districts. La race est reconnue être pour ce qu’elle à toujours été dans l’esprit de l’humanité, sur la base de la simple apparence physique.

Les auteurs font aussi remarquer que personnes n’éprouve de confusion lorsqu’aux bulletins de nouvelles, on identifie un fuyard comme étant un “homme de race blanche d’environ 25 ans etc.”

En Grande Bretagne et aux États-Unis, on utilise de plus en plus l’ADN pour identifier l’apparence physique des criminels, dont leur race. Cependant, le documentaire de PBS utilisa une technique similaire sur un groupe de jeunes gens appartenant à différentes races, prétendant que l’observation de l’ADN des mitochondries prélevées dans leurs bouches, ne montraient pas de différences marquées. Comment en arrivèrent-ils à ce résultat? Sarich et Miele démontrent comment l’expérience a été biaisée pour en arriver à la conclusion souhaitée.

Des expériences montrent que les enfants font d’eux-mêmes la différence entre les races et ce dès l’âge de 3 ans, sans avoir reçu de directives de la part des adultes. Il classifieront des images représentants des individus selon leur caractéristiques raciales, avant leur taille ou autres critères.

Une explication simple est avancée : pour que les premiers humains aient pu se séparer génétiquement du chimpanzés, il ainsi suivre leur propre destin, ils se devaient de reconnaître leurs semblables. Cette faculté doit être fondamentale et d’origine génétique et non pas culturelle. La solidarité raciale est ainsi à la base de tout, chez l’homme comme chez la plupart des autres espèces.

Donc, dans de très nombreuses situations, notre société n’est pas opposées au concept de race. Pourtant, la vision contemporaine et médiatique en particulier, perpétue l’idée que la race est une invention des européens pour justifier le pillage et l’exploitation. Sarich et Miele démontrent que cette idée existait bel et bien dans les civilisations précédant la nôtre. À vrai dire, toutes les civilisations ont identifiés les races, toutes se sont crus supérieures.

L’Égypte ancienne (3000 av. JC à 300 apr. JC) possédait sa classification raciale exprimée ainsi : égyptiens (rouge), asiatique et sémites (jaunes) nègres (noir), occidentaux (blancs yeux bleus). La tombe de Seti I montre les peuples conquis montrés de profile, avec toutes les caractéristiques raciales que nous leur connaissons encore aujourd’hui. Il y a d’autres exemples sur la tombe de Tutenkamon ou la stèle de Seostis III. Cette dernière comporte une inscription : « Le nubien (noir) obéit à l’homme qui le domine. Quand on se dresse devant lui il se replie. Quand on lui donne du terrain il devient agressif. Ils ne sont pas un peuple puissant, mais pauvre et sans courage. »

Les Assyriens et les Israélites ne sont pas non plus différents. En Inde, le système de caste est nommé varna, ce qui en indoue veut dire couleur.

Dans la Chine ancienne, furent découvertes les momies du bassin Tarim en Asie Centrale, montrant des caractéristiques caucasoïdes. Dans la peinture et la littérature chinoise, leur descendants étaient identifiés comme une race différente. Les Chinois Hans voient les autres comme des barbares et identifient l’ethnie Yueghi (blancs) aux singes pour leur nez proéminent. Une autre ethnie, les Ziangs, sont aussi barbares mais de race mongolienne. Il ne sont donc pas dénigrés pour leur traits physiques.

Que ce soit les grecs ou les romains, dans cette grande époque classique aussi, on reconnaissait et classifiait la différence raciale, noirs au sud, blanc au nord, scythes et celtes.

Le coran est non-racial, mais dans la pratique, c’est autre chose. L’Islam précéda le monde chrétien dans la pratique de l’esclavage, sur les blancs et sur les noirs, bien que l’esclavage des blancs devint plus rare. Un mot différent désigne esclaves noirs (abd) et blancs (mamluk). Dans les milles et une nuits, l’africain noir n’est jamais plus qu’un porteur, mais leur appétit sexuel lui est largement souligné. Selon RACE, l’infériorité intellectuelle des noirs faisait consensus dans la société islamique.

Toutes ces civilisations ont développé des théories sur la différence raciale, élisant généralement le climat comme critère principal.

Sarich et Miele terminent le sujet en traitant des sociétés de chasseurs cueilleurs. Étudiés par Henry Harpending, les boshimans (« Bushmen ») du Kalahari, d’origine asiatique, ont vécus dans le Sahara à proximité des pygmées. Les peinture sur pierre suggèrent l’existence de ségrégation entre eux. La langue des boshimans utilise un claquement lingual au début des mots, exprimé par le signe ! dans l’écrit. Ainsi, « !a » désigne les animaux comestibles comme la girafe, mais « !oma » pour désigner les non-comestibles, comme la hyène... un africain noir ou un homme blanc! « zhu » était réservé pour être humains, c’est à dire les boshimans eux-mêmes. Lorsqu’ils rencontrèrent des chercheurs asiatiques, ils les désignèrent par le mot « zuh ».

L’Occident est peut être en fait, la seule civilisation qui condamnera le racisme.

Cela se fera par une évolution de la notion de race sous le regard de la religion puis de la science et maintenant, à notre époque, de pseudo sciences.

Le débat sur le monogénisme ou le polygénisme définira longtemps cette évolution, où religion et science se sont chacune divisée. Les races ont-elles été créées selon la première hypothèse, c’est à dire telle quel, donc diverses, ou, selon la seconde, l’homme a-t-il été créé un, la racialisation survenant par la suite? En terme scientifique, le polygénisme prétend que l’on ne peut trouver un ancêtre commun aux noirs, aux asiatiques et aux blancs, qui soit un être humain.

Le polygénisme aurait été avantageux pour déshumaniser les races non-européennes et justifier leur exploitation. Pourtant, le polygénisme fut au contraire l’apanage de penseurs indépendants, en rupture avec l’Église, qui elle eut tendance à opter pour le monogénisme, les différences raciales étant une punition infligée pour l’arrogance de la tour de babel. En 1435 le Pape Eugène IV a condamné l’esclavage des habitants des Îles Canaries. En 1537 Paul III déclare les Indiens hommes et donc convertibles. Sur cette lancée, l’Empereur Charles I Habsbourg suspendra la colonisation. Cela ne garantit pas un traitement humain, mais ce fut des chances perdues de maximiser les différences humaines.

La science prit nettement le dessus aux 19ème et 20ème siècle sur la religion pour définir les mesures politiques et sociales. L’anthropologie au départ s’était défini comme l’étude des races humaines. Elle était scientifique et physique. Samuel George Morton au 19ème siècle collectionnait les crânes et les mesurait, pour évaluer l’évolution et les capacités des races à partir des différences de volumes moyens qu’il observait. Stephen J. Gould, dans le documentaire de PBS, attaque l’exactitude de ses résultats. Il s’avère que les techniques de résonances magnétiques confirment les mesures de Morton, la méthode de Gould elle, était biaisée pour donner les résultats souhaités.

Sarich et Miele confirment l’analyse de Kevin MacDonald, celle de la grande fraude anti-scientifique de l’anthropologie boasnienne. Au tournant du siècle, l’anthropologie physique et l’eugénisme sont bien établies. Mais alors, vint Franz Boas; «au revoir la race, bonjours les cultures »!

En 1915 ses élèves contrôlaient les 2/3 de l’association d’anthropologie. En 1926 ils étaient à la tête de tous les départements d’anthropologie aux États-Unis. De l’étude des races, l’anthropologie deviendra avec Boas celle des cultures. On met l’emphase sur la plasticité du comportement humain, glissant vers l’abîme de la déconstruction. Boas rejetait la théorie de l’évolution et l’un de ses disciples, Ashley Montagu (né Israel Ehrenberg), auteur de The Man’s most dangerous myth : the falacy of race, voulu remplacer le terme race par « groupe ethnique ». RACE confirme que la suppression du concept racial dans le discours publique, émane de l’anthropologie boasnienne.

Mais Boas est plus politique que scientifique et le sens de la mission dont ses disciples se croient chargés, atteint une intensité religieuse. Sa disciple bisexuelle, Magareth Mead, écrivit un ouvrage soutenant que les rôles sexuels sont définis par la société, non pas par la nature (une autre « anthropologue » très connue Ruth Benedict était elle lesbienne). Par cette distorsion intellectuelle de la science, les politiques eugéniques et anti-immigrationistes, qui triomphaient dans les années 20, allaient subir un effet d’érosion pour être enfin subverties en 1965 et ouvrir cette ère d’anti-racisme multiculturelle que nous connaissons.

Après la Seconde Guerre Mondiale et Hitler, eugénisme et race devinrent de vilains mots et ce sera le triomphe d’Ashley Montagu qui écrivit la déclaration de l’UNESCO condamnant le racisme.

Sarich et Miele confirment la grande domination juive dans ces départements d’anthropologie et des mouvements intellectuelles qui menèrent à cette domination de l’anti-racisme. Mais contrairement à MacDonald, ils n’élaborent pas sur cette question de l’intérêt spécifique du peuple juif à affaiblir le sentiment racial des peuples au milieu desquels ils vivent.

Tout se joua sur de grandes confrontations entre des personnalités représentant fraude et intégrité scientifique : Rudolf Virchow contre Erns Haechel, Franz Boas contre Madisson Grant, Ashley Montagu contre Carleton Coon. La fraude l’a remporté sur toute la ligne.

RACE aborde enfin la question par l’angle scientifique et génétique. Il s’emploie premièrement à établir l’arbre généalogique de l’homme et de ses ancêtres singes, en particulier le moment où nous nous sommes séparés des primates. Sarich fut important, apparemment, dans le développement de nouvelles techniques permettant d’établir les embranchements de l’arbre évolutif.

Dans des cellules d’hémoglobines, des mutations aléatoires se produisent, sans effets adaptatifs ou évolutifs, c’est à dire que nous pouvons recevoir ces cellules d’ADN des singes, et cela sans conséquences. Sur le très long termes ces changements sont réguliers.

Lorsqu’il y a embranchement sur l’arbre zoologique, les espèces séparées évoluent indépendamment, leur mutations devenant particulières à l’espèce. Il suffit de noter le nombre de différence entre deux espèces, de diviser par deux, et de connaître la fréquence de ces mutations dans le temps, pour savoir quand ces deux lignées ont cessé d’avoir des ancêtres communs. Il s’agit là d’une horloge à calibrer. Ainsi, nous découvrons que nous sommes équidistant du Chimpanzé et du Gorille. Les 2 singes n’ont jamais eu un ancêtre commun que nous n’aurions pas eus (le gorille s’étant séparé un peu avant). Or l’ADN de ces cellules montrent aussi que nous sommes 80% plus similaire aux gorilles qu’aux lémures. Par les données paléontologiques ont essai de connaître la date de séparation de notre ligné de celle du lémure. 25M d’années paraît être l’évaluation la plus raisonnable, ainsi 20% de 25M donne 5M, la date probable de notre séparation du gorille.

L’équation devient :

Ts = Nm/2 X Rm

Ts = temps de séparation, donnée par les paléontologues

Nm = nombre de mutation observées en laboratoire divisé par 2, les deux espèces évolueront séparément et accumulerons chacune leurs mutations.

Rm = rythme de mutation, nombre de mutation par unité de temps. C’est ce qui doit être déduit dans les cas où l’on connaît les deux autres valeurs, pour ensuite utiliser la donnée dans les autres cas où le temps de séparation est à trouver.

Ainsi, y a-t-il des races chez l’homme?

Il fallut attendre le développement de méthodes plus précises pour se livrer à l’étude des degrés de différence intra-humaines. Les trois méthodes disponibles sont : l’ADN autosomale, l’ADN mitochondriale et l’ADN du chromosome Y ».

Grâce à elles, on peut déclarer, selon RACE, que le monogénisme s’avère correcte. 100000 est l’âge de la race humaine, 50000 l’âge de sa racialisation. Ainsi, toutes les races ont un ancêtre commun qui peut-être considéré comme un homme moderne.

Si il n’y a pas de race chez l’espèce humaine, qu’est-ce que cette chose qui n’est pas? La définition très simple donnée par le présent ouvrage est la suivante : les races sont des populations, ou groupes de populations, à l’intérieur d’une espèce, qui sont séparées géographiquement des autres et distinguables par le biais de traits hérités génétiquement. Vue ainsi, la question devrait-être réglée immédiatement, mais le camp de la non-race est malgré tout le plus important.

Un certain Jared Diamond, y alla d’arguments pseudo-scientifiques fallacieux, du genre à trouver écho dans les mass-médias, prétendant qu’en changeant de critère, ont peut changer la division raciale de l’humanité. Ainsi, sur la présence du gène responsable de la résistance à la malaria, les yéménites, les grecs, les nouveaux-guinéens, les thaïs et les dinka, formeront une race, les norvégien et africains noirs une autre.

Sarich démontre comment ces associations sont sans fondement et vides de sens. La vulnérabilité à la malaria est une condition ancestrale, donc précédant la racialisation. Elle peut effectivement se retrouver distribuée dans l’ensemble du génôme humain, mais sans doute en proportions diverses selon les population. Et c’est ainsi que les critères de Diamond reposent sur la similarité des proportions à l’intérieur des population porteuses de ce gène.

Richard Lewontin, par l’étude des groupes sanguins, détermina que 85% des différences génétiques étaient observée entre individus d’une même population et seulement 15% entre population de race différente. C’était en 1972. Les données demeurent valables, mais ne concernent qu’un nombre très limité de « loci ». Sarich fait remarquer que nous sommes des être diploïdes, nos chromosomes viennent par pair. Selon les lois de la probabilité, il y a donc à l’intérieur d’un individu autant de différence génétique qu’entre lui et l’autre individu de même population auquel il est comparé. Ceci réduit la différence génétique inter individuelle et intra-population à 42.5%. 15% / 42.5% donne 32.5% plus de variation entre individus de race différente, ce qui devient un écart beaucoup plus significatif. Or, même l’écart de 15%, si observé chez une autre espèce que l’homme, justifierait de parler de sous espèces.


Pour plus d’information sur les mensonges de Richard Lewontin :
http://www.gnxp.com/MT2/archives/lewontindebunked.pdf

Stephen J. Gould insiste sur le fait que la race humaine est jeune et que donc il n’y eut pas assez de temps pour y former des races. Sarich déclare le fameux paléontologue, « dead wrong ». On admet les très vastes différences raciales chez le chien et leur origine génétique. Ces différences sont pourtant plus récentes que pour l’homme. Or, selon l’analyse génétique décrite plus haut, la proximité génétique des chiens est maximale.

Et le fait même que la racialisation, fondée sur les différences, soit advenue dans un si court laps de temps, montre justement la très grande importance évolutive de ces différences.

Cette analyse génétique démontre aussi qu’il y a moins de différence génétique entre les différentes espèces de singes qu’entre les différentes races humaines. Sarich ajoute que de tous les mammifères, l’homme est celui où l’on observe le plus de variations raciales, à part le chien domestiqué.

Les différences raciales dans le monde du sport sont évidentes et montrées à un large publique. Lors des championnats internationaux de cross country tenus à Turin en 1997, 275 coureurs prirent le départ du 12 km. Pour la 12ème année consécutive, le Kenya arriva en première place du classement par nation. L’équipe de ce pays se composait surtout de membres de la tribut des kalengin, représentant 10% de la population du Kenya avec 3 millions d’individus. Si ils avaient formé une équipe en soit, au lieu de leur dilution dans l’équipe kenyane, ils auraient remportés 18 des 36 médailles du championnat. 3 millions contre 5 milliards d’individus donne un facteur de 1700 nous rapporte RACE.

Un auteur suggéra à Sarich, que c’est comme si les Kalenjin avaient un QI moyen de 122 contre 100 pour le reste de l’humanité (et vous pouvez être sûre que ce n’est pas le cas !!).

Selon un argument anti-raciste parfois utilisé, si un facteur est important sur le plan évolutif, les différences seront consumées lors de la sélection et l’on se retrouvera avec une situation d’égalité. Le bipèdalisme ne représente-t-il pas un facteur évolutif critique pour l’évolution humaine? Malgré cela, très peu d’égalité entre les races est observable. Même les 10 meilleurs kenyanes battraient les 10 meilleurs hommes non-kenyans.

L’évolution se fait à partir d’une sélection. Face à une égalité, il n’y a pas de sélection possible. Nier l’inégalité raciale, c’est nier que l’homme est le produit de l’évolution.

RACE introduit une comparaison avec les races canines, qui sont, nous l’avons vu, presque impossible à différentier au niveau de l’ADN. Les vétérinaires savent que les médicaments ne doivent pas être utilisés sans égard à la race. Par exemple, l’ivermectin peut être mortel pour les colleys.

Sarich et Miele concluent que la fin du mythe sur l’inexistence des races viendra par la médecine, car il s’agit d’une question de vie ou de mort.

Les différences raciales sont physiques, mais aussi comportementales.

Freedman s’intéressa au comportement canin et publia une étude montrant les différences à ce chapitre entre les beagles, les chiens bergers du shetland et les fox-terriers. Il fit aussi une étude sur le comportement divergeant des races humaines, mais eut alors grande difficulté à la faire publier.

Ces expériences étaient livrées sur des bébés de races noires blanches et jaunes. Il découvrit que les blancs pleurent plus et se calme moins facilement. Contrairement aux deux autres, un bébé chinois, mis sur le ventre, visage dans les draps, reste ainsi. Un drap sur le nez, il respire par la bouche, alors que blancs et noirs se débattent pour échapper à la contrainte du drap.

Le cerveau en 4 millions d’années passa d’un volume de 400 centimètres cubes à 1300-1400 centimètres cubes. Comme organe, le système neveux central est très exigeant sur le plan énergétique, il se devait d’y avoir un avantage évolutif pour voir ainsi sa masse augmenter. Cet avantage était probablement l’intelligence permettant le développement du langage. Ainsi, la perspective évolutive veut que dimension du cerveau et intelligence soit reliée.

Et cette augmentation aurait pu advenir encore plus rapidement, si ce n’était de la concurrence entre avantage et désavantage. Comment croire que cette augmentation ait été uniforme, malgré les différences d’environnement? La différence moyenne de dimension du cerveau entre populations est garantie et cela est bien ce que nous observons; les volumes crâniens inférieurs sont bel et bien indice d’une intelligence probablement inférieure.

Le fait que les noirs ont un QI moyen de 70 est traité comme un fait acquis et indiscutable dans RACE. On y fait cependant une distinction intéressante. Pour un blanc, un QI de 70 est anormal et probablement un individu affligé ainsi sera aussi atteint d’une maladie débilitante qui se reflètera dans son physique. Par contre, l’africain noir, avec un même niveau d’intelligence, est lui normal. C’est un individu heureux et qui ne transmet pas immédiatement une impression de débilité.

L’existence de ghettos noirs seraient dues, selon les auteurs, à l’absence d’une masse critique d’individu ayant un QI particulièrement élevé pour maintenir la civilisation technologique.


Ayant établis l’existence, les différences et l’inégalité des races dans leurs capacités, Sarich et Miele se livrent alors à une discussion sur les voies à suivre dans l’avenir pour gérer nos sociétés. Il existe trois scénarios selon RACE.

Il y a la re-ségrégation, qui survient naturellement aux États-Unis selon les auteurs. Il y a les noirs qui valorisent la violence et la rage d’un Mike Tyson. L’aliénation arabe et le phénomène des Skinheads sont évoqués. RACE utilise cependant des mots comme balkanisation, évoquant aussi les horreurs des soi-disant nettoyages ethniques en ex-Yougoslavie pour nous faire comprendre que cela n’est pas la chose privilégiée par les auteurs.

Autre solution, les « affirmatives actions », les quotas et les normes imposées pour créer une réalité égalitaire. De 1984 à 1996, 40% des admissions collégiales étaient destinées aux minorités sous représentées. Le résultat est la création de deux groupes racialement exclus et un climat d’apartheid où il y a un soupçon d’incompétence qui pèse sur tous les candidats non-blancs.

Le présent ouvrage prône plutôt une méritocratie, ou un individu n’est évalué qu’au regard de sa compétence peu importe sa race. Cela créera inévitablement une situation d’inégalité sur le marché du travail. Il faudra alors développer des politiques asymétriques, adaptées au caractère des différentes races, pour que chacune exploitent son plein potentielle. Bien que les écarts entre les extrêmes soient alors maximisés, tout le monde y gagne dans l’absolu. Les auteurs notent que les réserves indiennes ont échouées mais que les noirs ont améliorés leur sort grâce à la prospérité des cinquante dernières années.

La loyauté raciale est une réalité, mais qui peut-être surmontée prétendent ils. L’individu ressent plusieurs loyautés et ceux ayant dominés ce marché globale qu’est devenu le monde, vont créer une nouvelle élite, se mariant entre eux, au-delà des races. « But doing so requires in a sense creating a new identity by to some extent stripping away the old ». Le cap est donc encore maintenu vers la dissolution des identités.

Pourtant ils admettent que : « Viewed from the racial solidarist perspective, intermarriage is an act of race war. Every ovum that is impregnated by the sperm of a member of a different race is one less of that precious commodity to be impregnated by a member of its own race and thereby ensure its survival.” p. 256

Ils admettent aussi le danger de ressac contre les minorités remarquables, ainsi que la violence potentielle des individus mâles qui se sentent dépossédés et laissés pour conte.

Sur le sort particulier de notre race: « The ultimate evolutionary irony lurking on the horizon is that having conquered and colonized the world in the previous two centuries, Europeans and their descendants became so wealthy that they brought about their own extinction.” p. 241

Notre destruction aurait été programmée.

RACE se termine en évoquant la possibilité des bombes raciales. Des armes biologiques qui viseraient les membres particuliers d’un race et n’agiraient qu’envers eux. Elle comporterait 3 éléments :

Une arme biologique comme l’anthrax.
Un ensemble de marqueurs génétiques.
Un interface qui marierait les deux et activerait l’arme.

RACE expose l'implication particulière d’Israël dans ces recherches. Dans le Sunday Times de Londres, Nes Tziyane, un homme de science israélien, confirme la découverte de particularités dans le code génétique des arabes.

Sarich et Miele évoquent ces scénarios apocalyptiques pour renforcer le sentiment qu’il faut combattre les conflits ethniques et donc finalement détruire les races, après avoir admis leur existence.

En conclusion, les races ne sont pas une illusion ni un mythe. Elles sont le fruit de l’évolution fondée dans la différence, donc différence il y a. Inutile d’évoquer l’éducation pour réaliser l’égalité. Plus une tâche est complexe plus il y aura de différence entre le meilleur et le moins bon. Et plus l’ensemble des individus pratiquera cette tâche, plus la différence grandira entre eux. Dans la pratique du hockey, Wayne Gretzky n’a jamais été aussi égal aux autres, que la première fois qu’il chaussa des patins. Le système d’éducation n’effacera jamais les inégalités, on n’égalise que par le bas.

Nous ne saurions partager les conclusions des auteurs, qui tendent à déclarer l'époque présente comme le terminus de l'Humanité, les ségrégations ayant permis toutes les diversités observées aujourd'hui devant être abolies. Et cela se passe bien entendu sur des territoires que l'homme blanc occupe, par le droit de la conquête, et SEULEMENT sur ces territoires. Il n'y a qu'une seule façon de procéder, c'est que chaque groupe défende ses propres intérêts ethniques. L'approche universaliste fait bien vivre une élite de bureaucrates diplômées, mais elle donne ce monde incertain et chaotique, d'explosion démographique au sein d'une hideur multiraciale. Il est temps que l'homme blanc européen s'aperçoivent qu'il se fait flouer d'entre toutes les races.

2 Comments:

At 7:25 a.m., Blogger MH said...

Merci pour cette intéressante revue dont je n'ai jamais eu la chance de lire.
Si vous ne connaissez pas Erectus walks amongst us, je vous invite à le lire, car il en dit plus sur l'origine des races, les civilisations, le QI, etc. Il devrait vous plaire. Dans la réalité raciale, je crois que personne n'a été aussi loin de Fuerle. Voici quelques notes de lectures que jai rédigées.

http://analyseeconomique.wordpress.com/2011/11/20/erectus-walks-amongst-us-richard-d-fuerle-section-1/
http://analyseeconomique.wordpress.com/2011/11/20/erectus-walks-amongst-us-richard-d-fuerle-section-2/
http://analyseeconomique.wordpress.com/2011/11/20/erectus-walks-amongst-us-richard-d-fuerle-section-3/
http://analyseeconomique.wordpress.com/2011/11/20/erectus-walks-amongst-us-richard-d-fuerle-section-4/
http://analyseeconomique.wordpress.com/2011/11/20/erectus-walks-amongst-us-richard-d-fuerle-section-5/

(j'ai entendu dire que sarich et miele croient à la théorie out of africa, mais c'est faux. voire section 3 de Erectus)

 
At 7:32 a.m., Blogger MH said...

J'aime beaucoup de passage :

"Le fait que les noirs ont un QI moyen de 70 est traité comme un fait acquis et indiscutable dans RACE. On y fait cependant une distinction intéressante. Pour un blanc, un QI de 70 est anormal et probablement un individu affligé ainsi sera aussi atteint d’une maladie débilitante qui se reflètera dans son physique. Par contre, l’africain noir, avec un même niveau d’intelligence, est lui normal. C’est un individu heureux et qui ne transmet pas immédiatement une impression de débilité."

Fuerle a également noté ça dans son ouvrage "Erectus". Ca corrobore parfaitement avec la théorie de régression vers la moyenne : les parents dont le qi est largement supérieur ou inférieur à leur moyenne raciale ont des enfants dont le qi tend à mi-chemin vers cette moyenne raciale. C'est vrai pour le QI, c'est vrai aussi pour la hauteur du corps par exemple. Ceux qui s'éloigne de leur moyenne raciale, probablement pour tous types de traits et caractéristiques, ne sont pas "normaux", donc ils ont des enfants dont les caractéristiques tendent à converger vers cette moyenne raciale.

 

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