Pour que nous ayons un avenir

Réflexions sur qui nous sommes et notre avenir.

2009/02/22

En quoi la "Obama-Nation" est-elle une "obamination"



Il faut reconnaître à Joseph Facal le mérite d'avoir bien caractérisé la pâmoison aveugle de toute une aile médiatique devant le phénomène Barack Obama. Il écrit:

"Une journaliste québécoise très en vue nous expliquait, il y a peu, pourquoi elle ne se pouvait plus devant le candidat démocrate. Elle écrivait : «Je ne parle pas seulement de sa couleur, mais de sa culture, de son érudition, de son expérience de la misère humaine comme des différences culturelles et religieuses, de ses voyages en Europe et en Afrique, de son enfance à Hawaii, mais aussi à Jakarta, en Indonésie. À lui seul, Obama a vécu plus de vies que tous les présidents américains réunis.» Pour écrire une connerie aussi monumentale que la dernière phrase, il faut s’imaginer que la politique américaine commence avec, disons, Jimmy Carter." (lien)

Cette journaliste québécoise n'est pas la seule, à vrai dire c'est tout comme si tous s'étaient donnés le mot. Peut-être plus simplement, ne font-ils que suivre l'esprit de l'époque, dans une marche somnambulique sur l'air du politiquement correct. Depuis plusieurs décennies, depuis la défaite de l'Allemagne pourrait-on dire, la race blanche ne fait qu'encaisser reculs sur reculs. Rien ne va plus, nous devons être perpétuellement contrits, tous nos héros ont été l'objet de révisionnisme historique, tous les leaders de l'humanité allant du café au lait au plus foncé sont des demi-dieux. Il y a un double standard ahurissant dans tout cela, particulièrement dans la couverture de la dernière élection américaine, laissant vraiment croire qu'il y a quelque chose qui n'est pas naturel à l’œuvre.

L'occupant actuel de la Maison blanche est le sauveur qui nous lave du péché raciste, il est l'annonciateur d'un monde meilleur où l'homme blanc admet sa faute et se repent. La bénédiction du Révérend Dr. Lowery lors de l'inauguration du 20 janvier dernier l'exprima explicitement. Cette image créée par les médias et partagées donc par le grand publique, est complètement biaisée et inexacte. Tout chez Obama repose sur le racisme: son activisme, sa carrière et son élection bien-entendu. On le dit être le grand vecteur du changement alors qu'il n'est qu'un visage différent, celui d'une personnalité politique créée de toute pièce par le même pouvoir d'hier et d'aujourd'hui. C'est que la philosophie politique qui l'anime est voulue par ce pouvoir et cela n'augure rien de bon pour le peuple à qui appartient légitimement la nation américaine et au-delà les peuples qui ont fait l'Occident.



"I have a dream that my four little children will one day live in a nation where they will not be judged by the colour of their skin, but by the content of their character." Ces mots sont considérés être les plus admirables jamais prononcés, toujours selon l'esprit de notre époque, ce même esprit qui place Obama au pinacle. Pourtant, toute sa vie Obama fut porté par un courrant racialiste radical et c'est là sa vraie relation à sa demi-nègritude. Il fit partie de l'église noire "Trinity of the United Church of Christ" de Jeremiah Wright, le pasteur qui baptisa ses enfants et le maria à Michelle LaVaughn Robinson. En mars 2008, ABC couvrit une douzaine de sermons prononcés par lui. Le radical des propos força Obama à quitter l'église en mai après moult atermoiements. Wright offrit plusieurs entrevues dans ce contexte et parmi elles il recommanda chaudement l'ouvrage d'un "théologien" noir nommé James Hal Cone intitulé "Black Theology and Black power", une sorte "Mein Kampf" pour les Africains noirs. C'est l'ouvrage à la base même de l'église d'Obama. Quel sort les médias réserveraient-ils au candidat blanc, adversaire d'Obama, qui aurait appartenu à un mouvement dont l'ouvrage directeur contiendrait les mots "White power" dans son titre? Il serait déclaré coupable de la pire infamie, soi d'être raciste. Pourtant, c'est bien l'apôtre du "Black power" qui est adoré par ces médias.

De son côté, dans sa thèse pour l'obtention d'un baccalauréat à Princeton intitulé "Princeton-Educated Blacks and the Black Community", Michelle Obama-Robinson se consacra à l'étude des attitudes des noirs en relation à leur communauté. Elle y affirme que pour son compte, son engagement premier va a la communauté noire avant tout autre. Quel traitement les médias réserveraient-ils à un candidat blanc à la maison blanche, si lui-même, ou on épouse, avait affirmé représenter les intérêts des blancs par dessus tous les autres? Il serait qualifié de suprémaciste blanc, il serait médiatiquement assassiné et n'aurait aucune chance politiquement. Pourtant, c'est bien l'apologue de cet ethnocentrisme noir qui est adorée par ces médias et couronnée first lady des États-Unis (et non pas du Kenya!).

Les blancs ne sont pas sensés voter en fonction de la couleur de la peau, sauf s'il s'agit de voter pour Obama précisément parce qu'il est noir bien entendu. Mais voter pour son adversaire parce qu'il est blanc serait traité comme une abomination par les médias. Mais n'est-ce pas précisément se que fit 95% de l'électorat noir aux États-Unis? Nous pourrons dire que la fin du racisme dans ce pays passa par le vote le plus raciste de l'histoire! C'est pourtant le candidat élu par ce vote qui est objet d'un culte par la gauche libérale médiatique au nom de l'antiracisme.

Bill Clinton a été appelé "le premier président noir" par l'auteur Tony Morrisson et Hillary Clinton sera toujours décrite comme ayant un excellant dossier en matière de "droits civiques". Si les noirs votaient en reconnaissance de ceux qui ont le plus fait pour eux ils auraient voté pour la femme candidate lors des primaires. Nous savons qu'ils votèrent massivement pour son adversaire, car il était noir. Et cette sympathie sera renouvelée à l'élection générale et partagée, bien qu'avec moins de ferveur, par 78% des hispaniques. Comme il aura été profitable à McCain de supporter l'amnistie pour les illégaux en 2007!

Cette attitude racialiste du camp Obama est particulièrement visible dans les appuis de personnalités noires associées au parti républicain. Comme le fit remarquer Rhush Limbaugh, Collin Powell a été fait général quatre étoiles par Ronald Reagan et George Bush père, c'est un républicain, mais il déclara appuyer Barack Obama. Qu'est-ce qui dans son passé peut bien suggérer sa sympathie avec les politiques libérales et d'apparence pacifiste du candidat démocrate? Il est celui qui livra au monde le mensonge sur les armes de destruction massive pour justifier la guerre en Irak. Il affirma que la race n'est pas l'unique chose pour motiver son appui. C'est donc ça aussi. Dans les faits, il n'est que trop évident que la race est le facteur décisif sinon unique, comme dans le cas de Condoleza Rice qui fit aussi des remarques favorables à Obama.

Collin Powel a été un élément important de la stratégie néoconservatrice pour gagner aux Républicains le vote noir et montrer que ce parti n'est pas en contradiction avec l'harmonie raciale, faisant du racisme une idée anti-américaine. Sa trahison du parti à deux semaines du scrutin démontre la futilité de ces tentatives. McCain a essayé lui de gagner le vote noir et hispanique avec une politique de frontières ouvertes ou en se présentant à des rallies en l'honneur de Martin Luther King où il y reçut insultes et huées. Les non-blancs eux voient clairs, ils ont une notion définie d'eux-mêmes et voient leurs intérêts défendus. Mais l'image prépondérante dans les médias est le caractère absolument anti-raciste d'un vote pour Obama.


Obama est aussi présenté comme un agent du changement. Mais comment le serait-il alors que non seulement il est financé par exactement les mêmes gens que son adversaire ou son prédécesseur, mais il est purement et simplement une création de ceux-là même qui contrôlent la politique américaine depuis des décennies maintenant?

Le camp Obama peut affirmer avoir amassé 160 millions de dollars en une semaine et au final, d'avoir mené la campagne la mieux financée de l'histoire. Son contributeur principal aura été la firme financière Goldman Sachs, dirigée par Larry Blankfein, qui venait tout juste de flouer le peuple américain dans la débâcle boursière et le renflouement accordé par le gouvernement Bush à même l'argent des contribuables. Les 3/4 de ses plus grands bailleurs de fonds ont été des banquiers new-yorkais et cela n'était pas différent dans le camp McCain. Les électeurs donnent de l'argent aux banques, qui donnent de l'argent aux politiciens et aux médias, pour que les électeurs élisent les politiciens qu’eux, les financiers, veulent. Ce fut toujours ainsi en démocratie, alors Obama ne représente aucun changement. (lien)

Le trio hollywoodien Spielberg, Geffen et Kartzenberg des Studios Dreamworks, leva plus d'un million de dollars en une seule réception en appui à Obama. Cela reflète la sympathie médiatique généralisée envers le premier président noir, une éventualité élaborée de longue date par la capitale du cinéma au travers de nombreuses oeuvres. Les médias représentent le plus important levier pour influencer directement l'électabilité des politiciens. Là encore il n'y a rien de nouveau, mais le niveau d'adoration dont le démocrate victorieux fut l'objet est lui sans précédent.

Le concours de George Soros aura certainement été aussi déterminant dans la carrière d'Obama et ce dès sa campagne au Sénat en 2004. Ce financier tripoteur d'arrière scène orchestra la révolution orange en Ukraine et de nombreuses causes libérales menant invariablement à la liquidation des sociétés traditionnelles et de leur identité. Avec le concours de l'élite financière contactée par le spéculateur, l'argent n'a jamais cessé d'affluer dans les caisses électorales d'Obama.

Il sera peut-être plus "libéral" dans les apparences que ne l'aurait été un républicain, mais sur un point important, l'origine commune des fonds électoraux garantit qu'il n'y aura pas de changement.

L'article de Walt et Meirsheimer, "The Israel lobby", a révélé au monde académique ce que le commun des gens le moindrement informés savaient, à savoir que la politique extérieure américaine est contrôlée par le pouvoir juif en relation avec la protection des intérêts d'Israël et sur cette question Obama prononça toutes les bonnes paroles pour assurer au lobby juif la continuité de l'appui indéfectible des États-Unis. Dans un duo de danse chorégraphié, Soros, en 2007, dénonça le lobby pro-Israël AIPAC comme étant responsable de la soi-disant récente montée de l'anti-sémitisme aux États-Unis. Le futur premier président noir, pourtant financé par Soros, repoussa les propos de son bienfaiteur et se distança de lui à un forum politique d'AIPAC justement, y dénonçant le Hamas et promettant que les relations entre Israël et les États-Unis resteraient inchangées. Que de changement, considérant que le règne Bush fut le plus soumis à la politique pro-sioniste de toute l'histoire.

Le Chicago tribune fit paraître en décembre 2008 un article intitulé "Barack Obama: The first jewish president?", où nous était révélé comment la carrière du politicien avait été créée de toute pièce par quelques Juifs influents. C'est Abner Mikva, l'homme fort du parti Démocrate dans la région de Chicago, qui recycla la formule de Toni Morrison à propos de Clinton: "Si Clinton était notre premier président noir, alors Barack Obama est notre premier président juif." Mikva est l'un des premiers à avoir vu le potentiel d'Obama dont il dit qu'il a une "yiddishe neshuma", une âme juive. "Cela veut dire une personne sympathique et sensible qui vous comprend". En 1992 le futur président oeuvrait dans l'organisation ACORN, dont nous aurons l'occasion de reparler. Il y fit la connaissance de Bettylu Saltzman qui le présenta à David Axelrod, celui qui organisera sa campagne vers la présidence. Mais les juifs n'ont pas toujours été à l'aise avec Obama à cause de ses liens avec des penseurs palestiniens dont Rashid Khalidi. Pour retourner cette image défavorable, il fit cette visite à AIPAC en mars et se fit photographier avec des leaders israéliens. Il obtint 78% du vote juif tout en récoltant 70% du vote arabe à l'élection présidentielle.

Cet appui à Israël demeurera constant, même lorsque Gaza fut sous les bombes.

Et maintenant qu'il est président, sa ligne de conduite ne dérogera pas. Quand Israël lança son offensive, le nouvel élu était en vacance à Hawaï et n'émit qu'un "no comments" à propos de l'affaire. N'est-il pas présenté comme un messie de la paix par les médias? Voilà un autre mensonge. Comment peut-il l'être, alors que sa première nomination fut celle de Rahm Emmanuel, surnommé Rahmboo? Ayant double citoyenneté États-Unis-Israël, le "chief of staff" de la nouvelle administration fit partie de l'IDF ("Iraelis defense force") pendant la première Guerre du golf, c'est un ardent défenseur de la guerre en Irak et au-delà, d'une offensive contre l'Iran. Il veut que soit augmentées les troupes américaines de 100000 unités. Ceci au nom de la guerre contre le terrorisme sans doute. Or il se trouve que son père fut justement un terroriste de l'Irgun lors de la création de l'État juif dans les années 40.

Donc sur l'essentiel, Israël et non pas l'Amérique bien entendu, républicains ou démocrates c'était bonnet blanc ou blanc bonnet. Et bien que cette similitude s'étende aux questions plus domestiques comme la politique de frontières ouvertes ou de discrimination "positive" contre les blancs, l'élection d'Obama annonce malgré tout le triomphe d'une ligne de pensée qui n'augure rien de bon pour la classe moyenne blanche, les vrais bâtisseurs de l'Amérique.


Tout au long de sa vie, en dehors du "Black power", Obama fut associé à de nombreux groupes de gauche, communistes et même terroristes. Ces associations sont souvent anti-américaines.

Il fut activiste pour Acorn, l'Association of Community Organizers for Reform Now, destinée à organiser l'enregistrement des votants, d'une façon bien sélective cependant. Plus tard, quand il sera à la tête d'une fondation appelée Woods Fund de Chicago, il verra à ce que Acorn reçoive des dons substantiels, générosité renouvelée par sa campagne présidentielle qui lui versa 800000$. Acorn se déclara "Obama Organising Fellows" et dirigea un "Camp Obama". Mais Acorn est sous enquête du FBI pour avoir fait enregistrer des votes de façon frauduleuse. Leur but est de favoriser les candidats de gauche en se servant de tous les moyens, incluant l'intimidation au endroit de scrutin pour empêcher les votes légitimes au profit de votes illégitimes. Sa devise pourrait être vote tôt, souvent et partout.

Il y a les Weather man comme Bill Ayers et sa femme Bernadine Dohrm, avec qui Obama entretint des liens d'amitiés. Ce groupe communiste se rendit responsable de la pause de bombes de la fin des années soixante jusqu'au cours des années soixante dix. Le couple tiendra plus tard des réunions pour présenter Barack Obama lors de sa première élection au Sénat de l'Illinois. Ayers et Obama seront co-directeurs au Woods Fund. Ayers est un terroriste avoué et non repenti.

Ces organisations veulent la subversion de l'ordre traditionnel des sociétés érigées par les peuples d'origine européenne, ces sociétés recelant la richesse et le savoir faire pour créer la richesse. Ainsi en ira certainement sa présidence.

Obama est du côté de toutes politiques globalisantes visant la destruction des souverainetés nationales et de leurs identités. Il supporte la "U.N. Law of the Sea Treaty" (LOST) qui réduirait la viabilité des nations non-conformes aux desideratum de l'élite mondialiste; le "Nuclear Test Ban Treaty" qui laisserait les Américains sans défense; le "Global Warming treaty" pour remplacer Kyoto et qui réduirait le niveau de vie des américains; la convention "Elimination of All forms of discrimination against Women", qui mènera à l'élimination des relations entre les sexes dans leur forme traditionnelle; le "Treaty on the Rights of the Child" signé en 1995 par Clinton mais jamais ratifié par le Sénat, qui ferait en sorte que les enfants soient élevés globalement. Et bien-sûre il y a le Nafta: "North American Free Trade Agreement" qui fait de tous les Nord-américains des concitoyens pour ainsi dire.

Sur le plan des politiques sociales, dans une entrevue de radio en 2001, Barack Obama révèle sa philosophie étatique très interventionniste. Il y distingue deux types de droits. Ceux premièrement affirmés dans le "Bill of rights" serraient des droits négatifs restreignant l'État, lui disant ce qu'il n'a pas le droit de faire. Il serait temps de développer un second modèle de droits, dits positifs ceux-là; ce que l'État DOIT faire en notre faveur. Cela veut dire intervenir pour établir l'égalité par le biais de la redistribution des richesses. Il explique que le mouvement des droits civiles ne réclamait que l'abolition de "l'oppression" sans rien demander pour établir la "justice". La court Warren est l'instance judiciaire qui procéda à la fin de la ségrégation dans les années soixante et soixante dix. Obama note qu'elle n'était pas radicale, qu'elle ne fit rien pour redistribuer la richesse. Plutôt que la voie judiciaire, il faut passer par la voie législative dit-il. C'est certainement ce qu'il va faire.



Faire voter des illégaux frauduleusement au détriment du peuple fondateur du pays, prendre les ressources à ceux qui la créent pour la donner à ceux qui ne surent pas la créer même dans les pays d'où ils viennent, voilà qui ressemble à une dépossession pure et simple. Et cela avec la complicité même des médias. Obama est pétri d'esprit racial et c'est lui que les médias allergiques à toute manifestation d'esprit racial chez les blancs ont couronné. Il fut unanimement plébiscité par le votant noir pendant que le peuple blanc continu de se voir interdit toute forme de solidarité du même ordre. Il est un héros charismatique pour la jeunesse, mais a été financé par les pires requins de la finance et il ne pourra qu'appuyer sous une forme ou sous une autre, les guerres que jusque là les "neo-cons" ont fomentées pour servir les intérêts d'Israël.

Le pouvoir financier derrière le théâtre burlesque d'une élection américaine, derrière l'écran médiatique, veut ce New World Order et il fit élire son homme. Le monde de demain n'aura plus rien de celui familier où le fruit civilisationnel d'un peuple enraciné dans sa patrie historique lui revient de droit. Au nom de concepts abstraits et irrésistiblement encrés dans la conscience des masses par le matraquage médiatique, un nouvel ordre mondial va s'ériger. L'homme blanc y tient le rôle de bouc émissaire et il y sera donné en pâture à la foule venue du Tiers-Monde pour justement profiter des avantages offerts par une société pour laquelle il ne contribuèrent en rien.

Montrant combien les médias firent prenve de favoritisme, il s'avère que des doutes fondés peuvent être soulevés sur la citoyenneté même d'Obama qui prétend être né dans l'état d'Hawaï mais sans daigner fournir de certificat de naissance valable. Que la chose soit vraie ou nom, elle aurait mérité d'être traitée beaucoup plus largement. Si la couverture de la dernière élection à la présidence américaine est prise pour reflet de ce qui nous attend bientôt, les images les plus ternes de ces romans d'anticipation que sont « 1984 » ou "Animal farm" ne sont pas encore assez terribles, ni l'absurdité d'une série britannique excentrique comme « Le Prisonnier », avec Patrick McGowan, encore assez poussée.

Allons-nous enfin prendre conscience?

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2008/06/04

Albert Schweitzer à propos de la colonisation de l'Afrique par les Européens




L’élite qui domine le monde académique et médiatique aujourd’hui, perpétue une image défavorable de la colonisation de l’Afrique par les puissances européennes, héritée d’une pensée anti-blanche d’inspiration marxiste. Albert Schweitzer contredit complètement cette image si avantageuse pour cette caste dans le récit de son expérience africaine, « À L’Orée de la forêt vierge ».

SCHWEITZER, Albert. À L’Orée de la forêt vierge; Récit et réflexions d’un médecin en Afrique équatoriale française. Albin Michel, 1952, Paris, 216 p.

L’auteur fut médecin au sein du continent noir au début du siècle et consacra sa vie et ses propres ressources financières à soulager la souffrance des indigènes africains. C’est à la fois un homme de valeur et de sens pratique qui peut donc livrer un témoignage véridique appuyé par une réflexion profonde. Musicien organiste de talent, il apprit la médecine pour la seule fin de partir en Afrique pour y établir un hôpital dans la jungle.

Il écrit en introduction :« À l’époque décrite dans ce livre, nous avions le droit de nous sentir vis-à-vis de l’indigène dans la position du frère aîné, qui veut le bien de son cadet et qui, par son instruction et son intelligence, est à même de juger quels facteurs sont les plus favorables à son développement et à son progrès véritable, et nous pouvions nous conduire en conséquence. Nous n’étions pas quelques isolés qui avions cette conviction et cette attitude mentale et qui nous efforcions d’agir en conformité avec elles dans les colonies, mais nous étions le grand nombre : gouverneurs, administrateurs de colonies, missionnaires, médecins, exploitants forestiers, commerçants, colons de tout genre. Avec fierté nous pouvions constater que les plus sensés et les plus clairvoyants parmi les indigènes voyaient en nous les frères aînés et reconnaissaient que nous voulions leur bien et sa réalisation par les voies justes. Témoin des efforts de cette époque, j’ose affirmer que nous avons obtenu au cours de ces années des résultats non seulement dans le domaine économique, mais aussi dans celui des relations humaines et spirituelles entre les indigènes et nous. Des rapports basés sur une confiance mutuelle étaient en train de se créer. Malgré toutes les insuffisances dans les résultats, malgré toutes les négligences qui se sont produites, malgré toutes les erreurs qui ont été commises, nous avions conscience d’être sur la bonne voie.

Maintenant nous devons nous résigner à ne plus nous sentir comme les frères aînés et à ne plus agir comme tels. D’après l’opinion qui prévaut aujourd’hui, l’avènement de l’ère du progrès ne peut se faire qu’à condition que le frère cadet soit considéré comme majeur et capable de discernement au même titre que le frère aîné, et que les indigènes prennent de plus en plus les destinées de leur pays en mains. Ainsi en a décidé l’esprit de l’époque. En toute chose et sur toute la terre, il veut supprimer ce qui reste d’un système patriarcal pour mettre à sa place un système non-patriarcal, difficile à définir et plus encore à réaliser.

L’histoire un jour prononcera son jugement sur les résultats obtenus par cet abandon du système patriarcal dans les territoires qui autrefois s’appelaient les colonies et qui aujourd’hui ne doivent plus porter ce nom. Les événements qui constituent le cours de l’évolution historique sont pour leurs contemporains insondables dans leurs origines et incalculables dans leurs effets
. » p12 et 13

Deux commentaires :Premièrement sur le jugement de l’histoire des résultats obtenus par l’abandon du système patriarcal. Le slogan « sauvons l’Afrique » parle de lui-même.

Ensuite, lorsque l’auteur dit :« Les événements qui constituent le cours de l’évolution historique sont pour leurs contemporains insondables dans leurs origines (…) »

Grâce à Kevin MacDonald et son ouvrage The Culture of critique, nous connaissons l’histoire de l’anthropologie boasnienne, histoire reprise par Vincent Sarith et Franck Miele dans « Race, the réality of Human differences, l’histoire du marxiste, de l’école de sociologie de Francfort et autres mouvements de gauche et donc ce qui est à l'origine du mouvement de décolonisation.

Un autre passage contredit aussi complètement l’image d’une Europe malfaisante envers l’Afrique :« La persistance de l’esclavage clandestin sur le Bas-Ogooué résulte probablement de la famine qui règne à l’intérieur du pays. L’Afrique équatoriale ne possède ni céréales, ni arbres fruitiers autochtones. Le bananier, le manioc, l’igname, la patate et le palmier à huile ont été importés des Antilles par les Portugais, qui ont été par ce fait les grands bienfaiteurs de l’Afrique équatoriale. » p. 95

Selon l’interprétation fantaisiste qui domine aujourd’hui, le blanc est un exploiteur et le missionnaire celui chargé de laver le cerveau de l’indigène pour le soumettre à son tortionnaire. La religion chrétienne est la superstructure enseignant la soumission en plus de détruire les cultures autochtones, que la gauche ne manquera pas de juger admirable.

Les Européens se livrent bien-sûre à de grandes entreprises de commerces. Celui du bois exotique par exemple. Ces entreprises rencontrent de très grandes difficultés et ne représentent pas un pactole sans borne comme la chose nous est présentée maintenant. Les blancs le font au prix de sacrifices importants, pour des résultats très incertains.

Schweitzer écrit :«On s’imagine volontiers en Europe que, chez les peuples primitifs, on trouve autant de travailleurs qu’on veut, pour un salaire très modéré. C’est le contraire qui se produit. Le recrutement des ouvriers ne présente nulle part autant de difficultés que dans ces milieux; nulle part, non plus, on ne les paie aussi cher, proportionnellement au travail fourni. » p.142Les missionnaires sont généralement perçus comme encore pire que les capitalistes. Ce n’est pas non plus l’image qu’en donne l’auteur qui à vécu en Afrique et donne ses impressions sur une conférence à laquelle il participa pendant son séjour.

« Cette conférence, qui dura une semaine, me fit très grande impression. J’éprouvai un sentiment de puissant réconfort dans la compagnie d’hommes qui avaient accepté les plus durs sacrifices pour obéir à leur conscience et se consacrer à leurs frères noirs. J’ai joui de cette atmosphère si bienfaisante au cœur.
»

À propos d’un patient qu’il vient de guérir d’une hernie étranglée :« Sa main noire cherche la mienne et ne veut plus la quitter. Alors je commence à lui raconter, ainsi qu’aux assistants, que c’est le Seigneur Jésus qui a ordonné au docteur et à sa femme de venir dans l’Ogooué, et qu’il y a en Europe des hommes blancs qui nous donnent les moyens de vivre ici pour les malades. Puis je dois répondre à leurs demandes au sujet de ces personnes qui s’intéressent à eux. Qui sont-elles? Où demeurent-elles? Comment ont-elles connaissance des souffrances physiques des indigènes? Les rayons du soleil d’Afrique éclairent la case sombre à travers les buissons de caféiers. Et noirs et blancs nous réalisons la parole du Christ :« vous êtes tous frères. »

Ah ! Si les amis d’Europe qui nous procurent les moyens d’agir ici pouvaient être avec nous en de pareils moments!…
»

Le lettré occidental contemporain présente aussi la colonisation comme une entreprise de destruction des cultures indigènes, cultures présentées sous un jour toujours favorable. Ces cultures indigènes présentent pourtant de nombreuses déficiences et le médecin humanitaire a été à même de comparer l’Africain laissé à lui même et celui pris en main par l’homme blanc :« Au moment où nous montons la colline entre les rangées de maisonnettes en bambous qu’habitent les indigènes, l’assemblée sort justement de la chapelle. On nous présente et nous serrons plusieurs douzaines de mains noires. Quelle différence entre ces gens décents, proprement vêtus, et les noirs que nous avions vus jusqu’alors dans les ports! Ce ne sont d’ailleurs plus les mêmes physionomies; celles-ci ont quelque chose de libre et de modeste, qui contraste avec l’expression hardie, servile et inquiète à la fois que j’ai notée jusqu’ici dans les yeux de tant de noirs, et me donne une véritable impression de soulagement. » p. 38

Il souligne aussi le devoir de libérer le primitif de ses craintes et superstitions, le fétichisme en particulier. Par le fétiche, le primitif veut acquérir un charme qui le protègera contre les vicissitudes la vie. Ce sera un objet de nature insolite qu’il portera sur lui, plume ou dent d’animaux, etc. mais surtout os de crâne humain. Pour acquérir ce dernier type de fétiche, la personne doit être tuée dans le but d’acquérir le fétiche. « L’idée que les os du crâne humain, acquis spécialement dans ce but, possèdent une vertu magique, doit remonter à la plus haute antiquité. J’ai lu récemment dans une revue médicale que les trépanations observées sur les crânes des tombes préhistoriques n’ont aucun rapport avec des tentatives de traitement chirurgical des tumeurs du cerveau, mais servaient à se procurer des fétiches. L’auteur de cette affirmation me semble être dans le vrai. » p. 73

Si ce n’est pas l’Européen, sa science et sa médecine qui prend en charge l’Africain, ce sera l’Islam.

« Un Européen, vieux colonial, qui me fait part de ses vues, augure peu de bien de l’islam qui se propage parmi les noirs. Le noir musulman, dit-il, a une antipathie profonde contre notre civilisation. Vous pouvez lui construire des chemins de fer, creuser les canaux, dépenser des centaines de milliers de francs pour l’irrigation des terrains qu’il cultive : cela ne lui fera aucune impression, parce qu’il est foncièrement indifférent envers tout ce qui est européen, quels que soient les avantages qui en résultent. Mais si vous faites venir dans les villages un marabout (prédicateur musulman itinérant) sur son cheval fringant, drapé d’un manteau aux couleurs criardes, alors vous voyez les habitants s’animer; tous se pressent autour de lui et lui apportent leurs économies pour obtenir, à beaux deniers comptants, une amulette contre la maladie, une autre contre les blessures de guerre, une autre contre les morsures de serpents, une autre conte les mauvais esprits et les mauvais voisins. Lorsque nous construisîmes le premier chemin de fer à Madagascar, les indigènes tournèrent pendant des jours autour de la locomotive, manifestant leur surprise et leur joie quand elle crachait de la vapeur, et cherchant à expliquer les uns aux autres comment cette machine-là pouvait marcher. Dans une ville africaine par contre dont la population est musulmane, on avait utilisé la force hydraulique pour installer l’éclairage électrique; on s’attendait que les habitants fussent surpris de cette clarté; mais le premier soir où les ampoules s’allumèrent, ils s’entendirent pour rester tous dans leurs maisons et leurs cases, afin de témoigner leur indifférence à l’égard de cette innovation.» p.30

Si l’homme noir est un oppressé, une victime, cela l’oblige-t-il à maltraiter les êtres qui sont sous sa domination?

« Dakar ne me laisse pas un bon souvenir. Je me rappellerai toujours la brutalité avec laquelle on y traite les animaux. La ville est située à flanc de coteau, et les rues y sont généralement en fort mauvais état. Le sort des bêtes de trait, livrées aux noirs, y est affreux. Je n’ai vu nulle part les chevaux et les mulets aussi maltraités. (…)

-Si vous ne pouvez supporter de voir maltraiter les animaux, ne venez pas en Afrique, me dit le lieutenant à mon retour à bord; car vous y verrez souvent d’horribles choses à ce sujet. » p.33Toujours à cette époque, tout comme encore à la nôtre, subsiste en Afrique l’anthropophagie. Et par ailleurs, les noirs ont peut de civilité les uns envers les autres.

« Ils (les débardeurs noirs embarqués sur le navire) s’acquittent de leur travail à la perfection, presque mieux que les ouvriers de Pauillac, mais se comportent avec brutalité à l’égard des autres noirs qui sont à bord : dès que ceux-ci se trouvent sur leur passage, il y a des bourrades et des coups
» p. 37

Le médecin commente le sort des aliénés:« Le sort de ces pauvres gens est affreux. Pour les rendre inoffensifs, les indigènes essaient de les enfermer; mais ils parviennent toujours à s’échapper d’une hutte en bambous. Alors on les lie au moyen de cordes de raphia, ce qui les excite encore davantage. On finit par s’en débarrasser d’une façon ou de l’autre.

Un missionnaire de Samkita m’a raconté qu’un dimanche, il y a deux ans, il entendit tout à coup de sa maison de grands cris dans un village voisin. S’étant mis en route pour s’enquérir de ce qui se passait là-bas, il rencontra un indigène. Questionné, celui-ci répondit qu’il n’y avait rien, sinon qu’on extrayait des puces-chiques à des enfants; que le missionnaire pouvait donc renter chez lui tranquillement. Le lendemain il apprit qu’on avait jeté un aliéné dans le fleuve, pieds et poings liés
. » p. 67

Schweitzberg constate aussi comment il est impossible de faire confiance aux Africains. Tout doit être mis sous clef car ils volent n’importe quoi, même des transcriptions de musique.

L’auteur conclut sur la relation qu’il croit être celle à établir avec les noirs:«Pour terminer, un mot sur les rapports entre blancs et noirs. Quelle sorte de relations établir avec l’Homme de couleur? Dois-je le traiter comme un égal ou comme un inférieur?

Je dois lui montrer que je respecte la dignité de tout être humain; et il doit s’en rendre compte. L’essentiel est qu’il existe un esprit de fraternité. (…) Le primitif est comme un enfant. Sans autorité on n’obtient rien de l’enfant. Par conséquent, j’établirai les formules de nos relations de manière à ce que mon autorité naturelle y soit exprimée. Mon attitude vis-à-vis du primitif, je la définis de la façon suivante : Je suis ton frère, mais ton frère aîné
. » p. 163

Sur la colonisation en général :«Les missionnaires sont trop aisément enclins à porter un jugement sur les autres blancs. Pour eux, qui ne sont pas tenus comme les fonctionnaires, les exploitants forestiers, les planteurs et les commerçants d’obtenir des indigènes des résultats matériels bien définis en un temps donné, la lutte est moins âpre que pour les autres. Je ne me risque plus à porter un jugement, depuis que j’ai appris à connaître, et en soignant des blancs, la mentalité de l’homme chargé de réaliser ici une tâche matérielle. J’ai eu l’intuition que les hommes qui parlent aujourd’hui sans charité des indigènes sont arrivés un jour ici remplis d’idéalisme. Les conflits journaliers les ont épuisés et découragés. » p. 168

La vision d’une Europe coupable domine encore aujourd’hui l’esprit de l’époque, elle n’est même plus questionnée. Elle a fortement contribué à paralyser l’homme blanc, au point où il se laissa déposséder, renonçant à la défense de ses intérêts. Non seulement le tournera-t-on en dérision s’il évoque les bienfaits qu’il essaya d’apporter en Afrique, mais lorsque coupable il accepte de livrer aux indigènes des sociétés qui ne purent exister que par son génie créatif, comme l’Afrique du Sud, il voit alors son destin livré à la majorité noire et subit une violence brutale, que les mass-médias ne rapporteront jamais.

2007/12/15

René Lévesque: agent de décomposition.





Notre problème est celui de notre déclin démographique et de l'entrée sur nos territoires d'une immigration non-européenne, que l'on nous fait accepter comme légitime. Tout cela repose sur une manipulation d'envergure, que chacun des articles de ce blog essaie de comprendre.


La race blanche accepte son extinction de manière soumise et suit vers cet abîme l'appel de personnalités culturelles et politiques qui lui sont familières et qu'on lui a appris à admirer. Comme, par exemple, René Lévesque। Voici une lecture de son autobiographie Attendez que je me rappelle।


En 1960 la nation québécoise achevait une ascension où sa biomasse passa de quelque 80000 individus après la conquête, à un peu moins de 6000000, une croissance démographique record pour toute l’histoire humaine. Après le passage de René Lévesque dans notre vie publique et le triomphe de ses politiques, nous serons dans un siècle 0 : ZÉRO. Avant lui, la famille était la norme, elles étaient unies, l’idée que des jeunes consomment de la drogue était impensable, l’industrie du sexe était marginale. Après sa révolution tranquille, renversez toutes ces propositions.

Malgré tout, il est une sorte de ti-père adoré.

René Lévesque n’a pas réalisé le projet auquel ont tend à l’associer le plus, la souveraineté du Québec. Mais il réalisa complètement une autre ambition de sa carrière, que l’on appellera la modernisation du Québec. Il s’agissait de liquider la société traditionnelle dans le cadre d'une transformation des sociétés occidentales pour les rendre mondialisables.

En premier, cela reposait sur un héritage intellectuel perçu comme inattaquable, l'idéologie des "Lumières". La société traditionnelle y est tenue responsable de l’injustice dans le monde, comme le veut Jean-Jacques Rousseau: l’homme est bon, la société le rend malade. C’est la hiérarchie qui engendre les inégalités alors que les êtres humains sont égaux et dotés d’une raison qui les rend universels. L’éducation devrait donc nous libérer et engendrer le règne de l'intelligence, libérée des superstitions et du ferment de l’inégalité. Ce n’est plus le test du temps et de l’habitude qui détermine les institutions qui conviennent aux sociétés, mais une attitude réformatrice, réfléchie, scientifique, qui invente au besoin de nouvelles « structures » qui seront dépourvues de toute couleur ethnique.

L’état des choses est à changer, aussi, les acquis de chaque peuple peut-il être remis en question. Les empires coloniaux ne peuvent reposer sur le mérite technologique et civilisationnel de leur détenteur puisque tout le monde est égal en intelligence. Il faut que la prospérité des uns soit le résultat de l’exploitation des autres. Il y a négation de l’acte, suprématie des idées. Ce qui revient à chacun sera déterminé en comité au sein d’agences internationales, non pas par la suprématie militaire. On disloquera l’ordre hiérarchique qui mit au sommet l’Europe technologique et scientifique, pour mettre cette dernière sur le même pied que des peuplades qui n’inventèrent jamais rien par elles-mêmes, ne serais-ce qu’un système d’écriture.
Cette idéologie servait bien l’intérêt de ses promoteurs. Ils devinrent les aiguilleurs de nos sociétés, une nouvelle élite dirigeante, un nouveau clergé.

À la lecture de son autobiographie, Attendez que je me souvienne, Lévesque révèle toute cette exaspérante méprise sur la nature humaine, sur la nature du monde et de la relation entre les différents groupes. Il a horreur du racisme, il admire le métissage racial et son expérience de la guerre, additionnée à ce baggage humaniste des "Lumières", va conditionner son adhésion à cette Utopie onusienne de progrès humain global par le biais du gouvernement mondial. Son action dans le journaliste sera aussi au service de la cause.

Il révèle à moitié avoir été un franc-maçon par une allusion:
"Comme si notre bonne demi-douzaine de "mitaines" n'eussent pas suffi: la United Chruch, la baptiste, la presbytérienne, la loge obscure et tentatrice des Free Masons avec ses fenêtres à l'étage (que rejoignait l'arbre d'en face mais on n'a jamais rien vu) et (...) ", etc.

Lévesque critique le racisme, il n’aime pas ce qui se passe dans la tête de M. ou Mme Tout le monde. Son monde à lui en est un d’intellos cosmopolites de passage sans enracinement. Il décrit ainsi les bombardements sur Londres :

« On n’entendait le sifflement qu’après le fracas et la destruction librement commentés par les fameux orateurs de « soap box » trépignant sur leurs tribunes branlantes et vitupérant sans merci cette perfide Albion qui avait eu la drôle d’idée de les accueillir. Cet Hindou barbu, en particulier, qui, un index vengeur pointant vers le ciel, appelait d’une voix stridente : -Qu’il en vienne, des bombes, more and more ! Il n’y en aura jamais assez pour effacer tous les crimes de votre Empire! »

Constatant que le petit peuple garde toujours son imperturbable sang-froid 40 ans après:

« Sauf pour ces accès de fièvre raciste qui se font de plus en plus fréquents. D’une émeute à l’autre, on sent la température monter. Comme si le vieil Empire, tout chargé de gloire et de mauvais coups, renvoyait à sa vraie source le mal de l’Afrique du sud, de l’Inde, de tous ces anciens azimuts sur lesquels le soleil ne se couchait jamais… »

« Retour à Paris. Plus serein en ce moment. Mais jusqu’à quand ? Car le même virus est dans l’air. « Le Pen, vite! » hurle un pan de mur. Avec ce terrorisme aveugle qui met sans cesse de l’huile sur le feu. »

Dans un autre chapître:

« Je suis nationaliste, déclarais-je quelque temps après, si cela veut dire être pour soi, férocement pour soi – ou contre quelque chose, contre situation de fait. Mais jamais contre quelqu’un. Le nationalisme qui veut dire racisme ou fascisme, c’est vomissant. »

Plus loin il cite Gramsci. (Pessimisme de l’intelligence, optimisme de la volonté sa devise). Gramsci est l'inventeur du politiquement correcte et prônait la destruction de la race blanche.

Décrivant la population de la Barbade où il prit des vacances vers la fin de sa carrière, il y constate l'absence de toute forme de développement, sans bien-sûre l'associer à cette primitivité, cette absence d'initiative qui caractérise les populations d'origine africaine. Il en dit plutôt :
« Presque exclusivement noire ou admirablement sang mêlé,…"

Donc un admirateur du mélange racial, notre ti-père nationaliste. Pourtant, en visite en Normandie, il exprime de l'intérêt pour la région de ses ancêtres et lui témoigne un grand intérêt. La logique n'a jamais été le fort de nos gauchistes, ils jugent plutôt selon un mode de référence entre gens "cultivés" et pensent ce qu'il ont appris qu'il est de bon aloi de penser.
Il y aura toujours du juif ici et là dans sa vie et généralement il les adore. La section française de l'ABSIE "American Broadcasting System in Europe" était dirigée par Pierre Lazaref, "un péladeau parisien" mais avec une vision ayant beaucoup plus d'envergure. Son journal s'appellera "Défense de la France". Le patriotisme fait bien leur affaire quand il s'agit de lancer le stupide aryen dans des guerres qui font leur affaire.

Il évoque aussi avec amour une chanson de Kessel sur la guerre:

Ami, si tu tombes,
Un ami sort de l’ombre
À ta place…

Allez stupide aryen, bats-toi et meurs !

Lévesque décrit plus loin sa vie à Londres: « On se rendait ensuite Chez Auguste, petite enclave française dans le bazar cosmopolite de Soho, pour y prendre un café-croissant à peu près potable et discuter le coup avec les braves filles qui terminaient à la même heure leur quart de nuit sur le trottoir d’en face, lui aussi reconnu territoire français. »

Voilà le genre de milieu dégénéré qu'il aime, pas étonnant qu'il fera tout pour détruire la ruralité québécoise et répandre le chancre au sein même de la nation qu'il est sensé aimer.

René Lévesque déclare que la poursuite de la guerre fit son affaire, il aimait son mode de vie. Il pouvait utiliser les vivres donnés par les Américains pour acheter les faveurs sexuelles des femmes européennes. Il raconte :

« Sauf pour ceux dont la guerre servait la carrière et que la paix rejetterait dans la médiocrité, je fus certes parmi les rares originaux de qui cette prolongation fit l’affaire. Autrement, on n’aurait pas eu le temps de m’envoyer enfin couvrir officiellement ma parcelle des combats. »

Parlant des rations incluant des cigarettes : « Ce dernier (le chocolat) était assez nourrissant pour que le reste fût souvent consacré à des trocs qui entretenaient simplement de bonnes relations avec une partie de la population civile, le beau sexe essentiellement. »
Réné Lévesque, en bon fran-mac, est un être centré sur lui-même sans moralité. Ils n’éprouvent aucune honte à profiter bassement de la misère engendrée par la guerre.

Et ils les aiment jeunes :
« Si les grandes personnes brillaient par leur absence, au moins les enfants avaient-ils cédé à la magie de cette caravane de gitans, nous laissant pâmés d’admiration devant ces merveilleuses petites ébauches féminines qui se pressaient autour de nous. Des regards brillants comme des escarboucles et ses hautes pommettes surtout trahissaient les fréquentations que s’étaient permises, avec les autochtones des environs, la poignée de familles blanches qui avaient « ouvert » la région, il n’ya guère plus d’un siècle.»

Fameux patriote.

Son récit révèle l'enchaînement des événements qui menèrent à la conversion du monde à l'utopie mondialiste: l'horreur de la guerre, puis le désire de paix dans une démocratie mondiale. Ceux-là même qui nous vendirent la paix au prix de nos libertés et identités, devaient nous la faire vouloir âprement en multipliant l'horreur de cette guerre terrible.

Sur la conférence de Québec:

« On venait d’y adopter, en septembre 44, le plan Morgenthau où était décrite à l’avance une Allemagne rasée à laquelle on arracherait tous ses moyens avec ses griffes, condamnée à perpétuité à la pure vocation pastorale. Que non seulement le Riech d’Hitler mais la patrie elle-même se vissent condamnés à mort, c’en était trop pour un grand peuple. Il se battrait jusqu’au bout. »

Puis, il évoque la vengeance alliée:
"Cette grande ville, entre autres, qui devait être Stuttgart, où ne se trouvaient plus que des femmes, des enfants et des vieillards. Ils survécurent mais après y avoir goûté...

Ajoutons que ça ne valait guère mieux ailleurs. Tout le monde sait que ce fut bien pire du côté des Russes. Dès février, ouvrant toutes grandes les vannes au malheur des vaincus, il y avait eu le bombardement anglo-américain de Dresde. C'est plus tard seulement qu'on apprit la vérité sur ce raid qui avait poussé la barbarie au-delà de toute limite imaginable."

Alors que ce sont les Européens qui s’autodétruisent, comment se fait-il que ce sont les Marocains et les Sénégalais qui sont les premier à passer le Rhin, comme Lévesque le rapporte? Que l’on ne vienne pas nier qu’il y a bel et bien une volonté d’humilier l’Europe. À propos des Marocains à la guerre, il y a un épisode qui n’est jamais rapporté (non plus par Lévesque l'as journaliste), c’est ce qui s’est passé à Monte-Cassino.
Des milliers femmes blanches y furent violées par ces anges bruns de la démocratie venus du Maghreb.

C’est bien-sûre ce que voulaient ces gens comme Morgenthau, générer le plus de destruction possible, pour qu’ainsi les peuples en état de choc acquiescent lorsqu’on leur présente les onusiennes visions lignifiantes déjà toutes prêtes, visions de paix sous un gouvernement mondial et ses agences de coopérations internationales, remplaçant le système de confrontation naturelle entres groupes ethniques rivaux qui reconnaît à chaque groupe son identité propre, sa souveraineté et le contrôle de son destin. Nous serons plutôt des objets neutralisés, mis sous une coupe, les enjeux seront déterminés par une élite juriste et technicienne qui enrégimente l’homme dans une perspective internationale.

Et René Lévesque est exactement le produit de cette manipulation. Sa réaction est exactement celle programmée par les initiateur de la mondialisation.

"Quelle extraordinaire révolution si l'on se mettait une bonne fois à fondre les épées pour en faire des charrues, toute cette ferraille sophistiquée pour en faire du développement. À l'échelle mondiale, il s'agit de budgets qui vont chercher annuellement tout près d'un trillion (1 000 000 000 000 000 000).

Un petit dixième de ce gaspillage multiplierait par six ou sept l'aide alimentaire aux affamés, haussant à un pourcentage moins honteux de leur richesse la contribution des nantis qui, chez les Scandinaves, les moins mesquins de tous, n'atteint pas encore un pour cent.

(...)
Ces nouvelles générations, recrues de missiles et de guerre des étoiles, ne pourraient-elles être le fer de lance d'une croisade pour la paix et la fraternité véritables? Pour elles, rien à perdre et fort possiblement tout à gagner. Que cela forme éventuellement une tache d'huile aussi bien répartie autour du globe que les bases militaires et les troupes d'occupation, et l'on parviendra à remplacer peu à peu le business des armements par l'obsession des aliments. De la jungle à la civilisation, ce n'est qu'un pas à franchir, celui qu'appelle à l'évidence cette boule terrestre ratatinée, où le nord ne vit pas sans le sud mais où le sud crève sans le nord, où le confort ne saurait continuer bien longtemps à se nourrir de la faim d'autrui ni la vie à ignorer que trop de morts inutiles sont un virus dont la période d'incubation ne durera pas toujours.

Cela signifie que, sur deux ou trois plans absolument existentiels, l’État nation a fait son temps. Il lui faudra céder cette portion de ses pouvoirs et de ses ressources à une autorité qui soit un Conseil de Sécurité pour l’humanité tout entière. (...)

Pour ma part, en tout cas, voilà ce que je pense et que je répète à chaque occasion, et que je me risque à écrire ici : pour mettre un vrai holà au massacre des innocents, pour donner aux enfants de partout un minimum d’égalité des chances, on ne peut qu’être fédéraliste. Mondialement parlant… »

Intellos pourris. C'est sûr que la propriété intellectuelle est sacrée, le fruit du travail d'un écrivailleur, d'un cinéaste ou d'un chansonnier c'est pas touche. Mais le fruit du travail des manuels, des agriculteurs, tous les autres fruits civilisationnels, science et technologie, ça peut-être donnée aux quatre vents.

Notons au passage que Trudeau ou Lévesque, c'est un même combat: la liquidation des identités traditionnelles pour laisser place à la citoyenneté du monde. Lévesque retient une appellation plutôt qu'une autre, agissant comme un leurre complémentaire et d'autant plus efficace.

Revenu de la guerre, Lévesque deviendra animateur télé et restera dans la même veine intellectuelle. Il aborde l’émission « Point de Mire »:

« Bien sûre, on en discutait depuis des mois, depuis que Nasser l’Égyptien avait eu le front de nationaliser le légendaire filet d’eau. Français et Britanniques, propriétaires de droit divin, étaient écumants.

(…) Suez, par exemple, n’était-ce pas la tragédie conjointe des empires coloniaux et des peuples humiliés, l’arrogance inconsciente des dominateurs et enfin, après une si longue résignation, le sursaut rageur des dominés? (…) Ce quartier stratégique du village global, montrons-le maintenant comme s’il était à deux pas."

Les réalisations concrètes de l'Anglo-saxon ne reviennent pas à l'Anglo-saxon. L'intellectuel sabre dans tout ça et un peuple aussi peu méritoire que l'égyptien, dont la grandeur antique est loin dans le passé, acquiert le droit de s'affirmer en sandales.

Il vente les Québécois pour être particulièrement ouverts aux réalités étrangères:

"Ces Québécois dont on prétendait en effet qu'ils étaient trop repliés sur eux-mêmes, trop systématiquement isolés par le régime et leurs élites pour se préoccuper du reste du monde, on les découvrait au contraire curieux comme des belettes, non seulement ouverts à autrui mais singulièrement capables de se mettre dans sa peau. À condition que cet autre soit présenté simplement et comme un semblable, ce qu'il est effectivement derrière le masque des différences et des inégalités. M'efforçant de familiariser les gens d'ici avec ceux d'ailleurs, j'en venais à établir des comparaisons qui m'étonnaient et me ravissaient à la fois. De société plus accueillante, plus spontanément fraternelle, plus prête à partager ses peines comme sa joie de vivre, je n'en avais rencontrée nulle part."

De plus naïves non plus...

Complétant cette vision tout intellectuelle, Lévesque tombe dans le gros bobard navrant qui gobe la matière grise de nos mandarins "cultivés".

« Il est une phrase lapidaire que j’ai lue il y a bien des années et qui s’est imprimée dans ma mémoire comme rappel incisif de la responsabilité du journaliste : « Être informé, c’est être libre ».

À mon sens, tout l’essentiel est là.

S’il n’est pas raisonnablement au courant de ce qui se passe dans la société, de ces choses sans cesse plus nombreuses qui peuvent affecter son sort, le citoyen n’est plus à toutes fins utiles qu’un esclave. Son ignorance risque de le livrer pieds et poings liés à l’exploitation sous toutes ses formes; c’est lui que visent les propagandes les plus éhontées, le faisant saliver ou trembler à volonté.

Ce danger d’être bernés et spoliés que courent consommateurs, électeurs, contribuables, voilà ce que le « quatrième pouvoir » a pour mission de combattre. »

J'aimerais encore référer le lecteur à mon résumé de la pensée de Jacques Ellul sur cette illusion ridicule. Il faut plutôt dire "mieux éduqué, mieux propagandé." Et l'intello est d'autant plus victime qu'il se croit équipé pour s'en sortir indemne. L'information est justement La propagande qui nous a spoliés. Et Lévesque en fait lui-même la démonstration.

Ayant suivi les Américains à la libération de Dachau, il témoigne:
"Des gens, qui osent se proclamer néo-nazis et savent que la mémoire est une faculté qui oublie, sont jusqu'à soutenir que rien de tout cela n'est vraiment vrai. Je vous assure qu'elle était pourtant bien réelle, dans son irréalité de cauchemar, cette chambre à gaz dont les serveurs s'étaient sauvés ne nous laissant leur dernier stock de corps nus comme des vers, d'un blême terreux."

Même les tenants de l'histoire officielle de l'Holocauste avec un "H" majuscule s'il vous plait!, admettent qu'il n'y eut pas de gazage humain à Dachau. Qu'est-ce que notre as reporter a réellement vu?

Il évoque le Maccarthysme. Il n'aime pas c'est sûr. C'était de la chasse aux sorcières, reprenant la formule apprise par tous. Comme le veut l’orthodoxie gauchiste, cette période est honteuse, il est interdit de défendre son pays contre la dépossession par le communisme, interdit de défendre son identité, si et seulement si on est blanc bien entendu.

René Lévesque rencontre Lazar Kaganovitch, ce monstre judéo-bolchevik qui, par les famines organisées en Ukraine, a affamé des millions de paysans dont le seul défaut était d’être une menace potentielle au projet de société artificielle que les soviets voulaient mettre en place, si chère à nos intellos. Et notre as journaliste ne lui réserve aucun commentaire indigné. Bien-sûre la mort d’Européens blancs, chrétiens par-dessus le marché, paysans pour finir, ne peut être considérée digne de la moindre mention. Des gens pas instruits qui ne consomment pas la production littéraire de notre élite « pensante » sont à être mis dans l’oubliette sans qu’on en parle. L’instant suivant il se laisse sermonner par un certain Malenkov : « La grosse main terrienne (!!!) de Kaganovitch, beau-frère de Staline, émiettant son pain noir d’un geste distrait, tandis que Malenkov, provoqué par une remarque innocente, s’évertuait à nous démontrer que sur un plan à tout le moins, celui des minorités, nous n’avions guère de leçons à donner.
-Souvenez-vous, disait-il, de ce que vous avez fait à tous vos sujets coloniaux et chez vous aux Noirs et aux Indiens, et donnez-vous la peine de découvrir ces peuples de nos républiques auxquels nous avons laissé leurs langues, leurs cultures, leurs traditions ancestrales… »

Kaganovitch n'a jamais remué la terre de sa vie.

Lévesque est tout en respect pour Kroutchev qu’il rencontra, mais reproche à Maurice Duplessis son goût du « pouvoir sans scrupules "!

Sur ce dernier il rapporte:
« Puis de cette voix enrouée et grasse qui sent toujours le terreau, il nous rappelle que ses premiers commentaires s’adresseront à ses électeurs (etc.) »

Qui sent le terreau hein?

« Et pourtant, ce cynique croyait en quelque chose. Quelque chose de très profond et de très étroit à la fois, qui était son Québec à lui, catholique et français, même « français amélioré » ce qui voulait dire instruit mais pas trop parce que « l’éducation, c’est comme la boisson, y en a qui portent pas ça! » Ce Québec rural et à son image prudent et pince-la-piastre, il fallait absolument le garder à l’abri des miasmes du siècle. D’où ce mot-clé d’un nationalisme d’assiégé : l’autonomie. »

Pour nous détourner de tout cela, pour nous spolier sans que nous nous en apercevions, c'est par l'éducation qu'il fallait passer:

« Si la révolution il y eut, c’est là surtout qu’elle se déroula. D’année en année, on vit surgir l’enseignement secondaire public et la gratuité des cours s’y instaurer, et le secteur universitaire commencer à prendre l’ampleur qu’on lui connaît, en attendant que les cégeps viennent jeter leur passerelle entre le haut et le bas de l’édifice. Sauf erreur, l’Unesco a reconnu que de toutes les sociétés humaines aucune n’a fourni pour la formation des jeunes d’effort comparable à celui du Québec pendant les années 60. »

Décrivant la victoire libérale :
« C’est la ville qui avait fait pencher la balance. N’est-ce pas là, d’ailleurs, que petites ou grandes, pacifiques ou pas, se déclenchent les révolutions, tout spécialement au sein de ces classes moyenne qui ont le loisir de s’intéresser au choc des idées? De Paris à Saint-Pétersbourg, et de Prague à Manille, c’est toujours en ville que ça commence. Comme à Montréal, si l’ont peut comparer nos petites choses aux grandes… »

« En 1964 – il n’y a guère plus de vingt ans – les quatre cinquièmes de nos adultes n’avaient pas dépassé, ni dans bien des cas terminé, le cours primaire! La discussion qui s’ensuivit porta en gros sur l’alternative suivante. Ou bien se donner les quelques années qu’exigerait la formation d’enseignants patentés, ou bien « deviendraient forgerons. Dans le climat d’urgence qui régnait, cette deuxième option n’eut pas de peine à l’emporter."

Duplessis plaisantait en disant que l'éducation était comme la boisson: "Y'en a qui porte pas ça". Sage en toute chose, il avait aussi préserver le Québec de l'endettement envers la Haute finance. Ça aussi nos fran-macs allaient changer ça. À propos d'un certain Eric Kierans:

« Bientôt et presque à lui seul, ce remarquable flibustier réussit à casser enfin le monopole que détenait jusqu’alors sur les emprunts d’État la dynastie de A.E. Ames & Sons, qui, en plus de s’engraisser à nos dépens, avait le tart d’être essentiellement « Wasp » de vielle lignée, ce qui ne pouvait qu’en faire une cible de choix un Irlandais fils de ses œuvres… »

Si les nouveaux créanciers ne sont pas Wasp, ils sont quoi ?

Cette vision mondialiste avait, pour Lévesque, le mérite de niveler la rivalité franco-anglaise au sein du Canada. La citoyenneté du monde élevait les nôtres au-delà du complexe d'infériorité face au conquérant.

« Ce sont des gens (les investisseurs mondiaux) qui établissent leurs propres règles du jeu et n’hésitent aucunement à faire chanter les gouvernements et les populations, mais à tout le moins l’expérience du monde leur a-t-elle appris à respecter les contextes linguistiques dans lesquels ils ont à fonctionner. Tel n’est pas le cas des Anglo-Canadiens lorsqu’ils s’installent au Québec. Provinciaux trop souvent étriqués, ils arrivent dans leur colonie intérieure où, pratiquant depuis la Conquête leur minable impérialisme, ils ont acquis la plupart des travers de l’homme blanc chez les peuples de couleur. »

Tout « inférieurs » que nous étions, nous étions ceux qui définissaient notre identité, personne ne nous tuait à coup de concept.

Lévesque a bien participé au siècle, en croyant avoir compris. Quel acteur manipulé et naïf! Et nous avons été dépossédés sans nous en rendre compte, comme paralysé sous un charme, spoliés au moment même où nous nous croyions immunisés et sur la voie de la libération.
Médias, haute finance, lavage de cerveau par le système d'éducation, nous lui devons décidément bien des malheurs. Il faut cesser d'être dupe et de vénérer ce personnage qui nous a livrés à l'oligarchie mondialiste.

2007/11/04

Margaret Mitchell: Autant en emporte le vent






























Nous avons vu que plusieurs auteurs célèbres et très populaires, eurent des opinions qui leur vaudraient d'être emprisonnés aujourd'hui, en cette ère de conditionnement à l'antiracisme। Cela en soit contredit l'impression que la propagande anti-homme blanc veut nous inculquer, à savoir que toute personne désirant la préservation de sa race, si et seulement si elle est blanche bien entendu, est nécessairement sous-éduquée et que seul des marginaux égarés loin de la lumière universelle qui éclaire notre époque peuvent véhiculer des pensées aussi néfastes et perverses que le racisme, si et seulement si elles sont blanches bien entendu.




En voici un autre: Margaret Mitchell avec Autant en emporte le vent।



Le roman le plus populaire de tous les temps pendant très longtemps, présente la réalité du Sud des États-Unis d'une manière très peu politiquement correcte, puisqu'il va jusqu'à procéder à une réhabilitation du Ku-Klux-Klan. Rien de moins!

C'est bien entendu l'histoire d'une "southern belle" nommée Scarlett O'Hara, au temps de la guerre de sécession, qui essaie de survivre alors que la civilisation à laquelle elle appartient s'effondre. Au delà de ce personnage célèbre, l'auteur entendit défendre le Sud et rétablir la vérité. Une vérité plus pertinente que jamais pour tous les blancs de la planète aujourd'hui.

En 1937, Margaret Mitchell gagna le prix Pulitzer grâce à ce roman publié l'année précédente, tellement la qualité de sa recherche a été élevée. Il est dommage qu'elle soit morte jeune en 1949, car le Sud aurait eut besoin d'elle encore dans les années soixante pour le défendre.

J'en ai extrait pratiquement tout ce qui est pertinent par rapport à la cause nationaliste et racialiste.

Je tiens à souligner que tous ces mots offensants pour les chastes oreilles antiracistes, sont tirés du livre de fiction le plus vendu de tous les temps, toujours disponible dans toutes les librairies... jusqu'à nouvel ordre...


Dès la première page, nous voilà interpellé:

"Ses sourcils épais et noirs traçaient une oblique inattendue sur sa peau d'un blanc de magnolia, cette peau à laquelle les femmes du Sud attachaient tant de prix et qu'elles défendaient avec tant de soins, à l'aide de capelines, de voiles et de mitaines, contres les ardeurs du soleil de Georgie".

D'autres commentaires qui ne sont pas incompatibles avec une interprétation racialiste, alors que Scarlett contemple ce qu'il reste d'une des plus importantes plantations du conté après le passage de Sherman:

"Elle demeura longtemps les yeux fixés sur les pierres noircies et revit pour la dernière fois les Douze Chênes tels qu'ils étaient autrefois, opulents et fiers, symbole d'une race et d'un genre de vie."

Ashley Wilkes commente ainsi son mariage avec sa cousine Mélanie Hamilton:

"Elle me ressemble, nous sommes du même sang et nous nous comprenons. (...) N'arriverai-je donc pas à vous faire comprendre qu'il ne peut y avoir de sérénité dans le mariage à moins que les deux époux ne se ressemblent."

Après l'émancipation des noirs, une matriarche sudiste commente sur la relation des soldats nordistes et des jeunes femmes noires:

"Bast! Ils ont promis à toutes ces canailles de négresses des robes de soie et des boucles d'oreilles en or. Cathleen Calvert m'a raconté que certains soldats étaient partis avec ces folles en croupe. Enfin, tout ce qu'elles en tireront, ce seront des bébés jaunes et je n'irai pas jusqu'à dire que le sang yankee améliorera la race."

Généralement, le roman ne présente pas une vision très valorisante des noirs:

"Mama, les épaules tirées par deux lourds seaux d'eau, son visage bienveillant assombri par l'incompréhensible tristesse dont sont empreints les visages des singes."

Le docteur Mead prépare Scarlett à l'accouchement de sa belle-sœur Mélanie en ces termes:

"Comme vous le savez, elle est très étroite de hanches. On sera peut-être obligé d'employer les fers pour la délivrer, aussi je ne veux pour rien au monde qu'elle soit entre les mains d'une sage-femme nègre."

Le dit accouchement présente des scènes fameuses:

"Prissy, pelotonnée dans un coin, suait elle aussi à grosses gouttes et dégageaient une odeur si nauséabonde que Scarlett l'eût mise dehors si elle n'avait pas craint que la petite ne déguerpît une fois que sa maîtresse l'aurait perdue de vue."

Cette Prissy est par ailleurs qualifiée de "moricaude sans cervelle".

Pour se valoriser, elle s'était vantée devant Scarlett de savoir comment accoucher, ayant assisté sa mère dans son travail de sage femme. Scarlett comptait sur elle, jusqu'au moment cruciale, où, terrorisée, Prissy devait admettre qu'elle ne savait absolument rien sur le sujet. Il est intéressant de noter l'imprévoyance totale de la petite esclave. Comment ne pouvait-elle pas se rendre compte que sa vantardise allait la mettre dans le pire des embarras lorsque ses talents devaient être mis en valeur?

Mais elle prodigua malgré tout ce conseil des plus important:

"Cookie elle m'a dit que si le mal il est t'op fo' il faut met' un couteau sous le lit de ma'ame Melly pou' couper le mal en deux." Scarlett eut bonne envie de gifler Prissy pour ce précieux renseignement (...)".

Après que finalement la pauvre Mélanie fut délivrée:

"Maudite soit Prissy (...) Puis, au bout d'un long moment d'obscurité complète, Prissy vint la rejoindre, pleine d'exubérance. -Nous avons fait du beau travail, ma'ame Sca'lett. (...) Scarlett la regarda dans l'ombre, trop lasse pour l'abreuver d'injures, trop lasse pour lui adresser des reproches, trop lasse pour énumérer les griefs qu'elle avait contre elle... sa façon d'afficher un savoir qu'elle ne possédait pas, son effroi, sa maladresse, son maque total d'utilité dans les moments critiques; les ciseaux qu'elle avait placés au mauvais endroit, la cuvette d'eau qu'elle avait renversée sur le lit, le nouveau-né qu'elle avait laissé tomber. Et maintenant elle venait chanter ses propres louanges! Et dire que les Yankees voulaient affranchir les nègres! Grand bien leur fasse!"

Toujours à propos de la malheureuse petite:

"-Tu n'es qu'une abrutie de négresse, voilà! et papa n'a jamais fait plus mauvais travail que le jour où il t'a achetée, déclara Scarlett d'un ton clame, trop épuisée pour se mettre en colère. Si jamais je peux encore me servir de mon bras, je te casserai mon fouet sur le dos."

La pratique de la flagellation semble bien dure, mais Gérald O'Hara la pratiquait sur Scarlett elle-même "quand elle était vilaine" et les jumeaux Tarleton se faisait fouetter parfois par leur mère! Autres temps, autres moeurs.

Unanimement, l'opinion contemporaine se fait une image horrible des relations entre maîtres et esclaves dans le Sud et l'auteure souligne combien elle était fantaisiste chez les Yankees. Des faussaires-historiens ont forgé cette vision mensongère de l'histoire des noirs sous l'esclavage, présentée comme une lutte héroïque pour la liberté, maintenus dans la soumission que par le biais de l'oppression brutale. Un type comme Herbert Aptheker par exemple, que sa propre fille dénoncera comme un père incestueux. Elle commentera ainsi son "oeuvre" faite pour "compenser sa profonde honte pour la manière, croyait-il, dont les Juifs furent traité durant l'Holocauste." Et aussi, "il vécut la plupart du temps dans son propre monde de fantaisies". Un monde de fantaisies adopté par nos universitaires d'aujourd'hui malheureusement.
Voici une vision plus réaliste:

"Scarlett, dont la chambre s'ouvrait sur le couloir face à celle de sa mère, connaissait depuis sa plus tendre enfance le bruit furtif que faisaient aux premières heures du jour les nègres en courant pieds nus sur le plancher, les coups hâtifs frappés à la porte de sa mère, les voix étouffées et inquiètes des Noirs qui parlaient tout bas de maladies, de naissances ou de morts survenues dans l'une ou l'autre des cases blanches qui leur étaient réservées. Lorsqu'elle était petite, elle s'était souvent levée pour aller coller son oeil à la rainure de la porte et, de là, elle avait vu Ellen sortir de sa chambre sombre à la lumière vacillante d'une chandelle, sa boîte à pharmacie sous le bras, les cheveux bien peignés, le corsage bien boutonné, tandis que Gérald, indifférent, continuait de ronfler."

"Les domestiques emplissaient le vestibule du bruit de leurs pas traînants ou d'un frou-frou d'étoffe et venaient s'agenouiller devant le seuil de la pièce. Mama se baissait en gémissant. Pork restait droit comme une baguette de tambour; Rosa et Teena, les femmes de chambre, étalaient autour d'elles leurs jupes de calicot aux teintes vives (...) Leurs yeux noirs brillaient d'impatience, car, pour eux, prier avec les maîtres était un des événements de la journée. Les phrases antiques et colorées de la litanie aux évocations orientales étaient pour eux vides de sens, mais éveillaient néanmoins quelque chose dans leur coeur, et ils se balançaient toujours de droite et de gauche en chantant les répons: "Seigneur, ayez pitié de nous, Christ, ayez pitié de nous.""

"La vue de Tom Slattery s'attardant sous les vérandas de ses voisins, mendiant des graines de coton ou une tranche de lard pour "l'aider à tenir le coup", était un spectacle familier à tous. Slattery consacrait le peu d'énergie dont il disposait à haïr ses voisins. Il devinait leur mépris sous leur amabilité et surtout il détestait "les nègres insolents des riches". Les domestiques nègres du comté s'estimaient supérieurs au pauvre hère et leur dédain le piquait au vif d'autant plus qu'il enviait leur situation plus stable que la sienne. Alors qu'il traînait une existence misérable, eux étaient bien nourris, bien habillés et on les soignait quand ils étaient malades ou trop vieux. Ils avaient un soin jaloux de la réputation de leurs maîtres et , pour la plupart, étaient fiers d'appartenir à des gens qui constituaient l'élite du pays."

Le pauvre est un incapable, pas un oppressé ou une victime de préjugés ou autres fadaises chères à la gauche.

Mitchell fait plusieurs observations sur le caractère des noirs:

"Scarlett lança un regard foudroyant à Prissy et eut une bonne envie de la rosser. Les nègres étaient toujours si fiers de jouer les messagers de malheur."

"Que les nègres étaient donc stupides! Ils ne pensaient à rien par eux-mêmes. Il fallait toujours leur mettre les points sur les i. Et dire que les Yankees voulaient les affranchir!"

Scarlett à propos de son premier accouchement:

"Ça n'a pas traîné, fit Scarlett avec une gaieté qu'elle était loin d'éprouver. J'étais au jardin et j'ai eu à peine le temps de rentrer. Mama a dit que c'était un scandale, que je m'étais conduite en négresse."

Ellen, la mère de Scarlett, fait cette recommandation à sa fille:

"Rappelle-toi toujours, ma chérie, que tu es responsable aussi bien de la santé morale que de la santé physique des noirs que Dieu a confiés à tes soins. Il faut que tu comprennes bien qu'ils sont comme des enfants et, comme des enfants, il faut les garder d'eux-mêmes."


"Les nègres étaient quelquefois exaspérants, stupides et paresseux, mais ils portaient en eux une loyauté qu'aucune somme ne pouvait corrompre, un sentiment de ne faire qu'un avec leurs maîtres blancs qui les poussait à risquer leur vie pour qu'il y eût toujours de quoi manger sur la table".

Scarlett à ce dialogue avec Dilcey, qui est moitié noire, moitié indienne:

"-Dilcey, fit-elle un jour, quand le bon temps reviendra, je n'oublierai pas ce que tu as fait. Tu as été rudement à la hauteur.

La géante ne se mit pas à sourire ou à se tortiller comme le faisaient les autres nègres quand on leur adressait des compliments. Elle tourna vers Scarlett un visage immobile et elle lui dit d'un ton digne:

-Me'ci, ma'ame. Mais missié Géa'ld et ma'ame Ellen ils ont été bons pou' moi. Missié Gé'ald il a cheté ma petite P'issy pou' que j'aie pas de chag'in et, ça, je l'oublie pas... Je suis à moitié Indienne et les Indiens ils oublient pas ceux qui sont bons pou'eux. Je reg'ette pou' ma P'issy. Elle vaut pas g'and-chose. Elle a l'ai' d'êt' une v'aie nég'esse comme son papa. Son papa il était 'udement pa'esseux."

Le roman commence tout juste avant la Guerre de sécession, consacre une bonne partie à décrire remarquablement la période de la guerre et une bonne moitié à la période de la Reconstruction.

Cette dernière a été dépeinte comme pire que la guerre elle-même. Trois fléaux accablaient le Sud alors: les carpetbaggers, les scalawags et bien-sûre, les noirs.

Les carpetbaggers étaient les nordistes qui se sont rués sur le pays défait pour y exploiter la société écroulée. Les scalawags étaient des blancs du sud occupant l'échelon le plus bas de l'échelle sociale dans la société d'avant la guerre, comme Tom Slattery et Jonas Wilkerson, le régisseur de la plantation des O'Hara, qui eux aussi profitèrent de la défaite et du retournement de cette échelle et se mirent au sommet. Leur stratégie a été d'utiliser les noirs pour se faire, par le biais du Bureau des Affranchis, au nom de principes comme la justice et l'égalité.

"Elle (Scarlett) avait eu également maille à partir avec le Bureau des Affranchis et elle avait entendu dire qu'un certain nombre de nègres émancipés étaient devenus fort insolents; ce qu'elle avait d'ailleurs eu bien du mal à croire, car jamais de sa vie elle n'avait rencontré un seul nègre arrogant."

"Elle avait entendu dire à Ashley qu'on était en train de traiter le Sud en pays conquis, et que la politique des vainqueurs était surtout inspirée par la haine. (...) Will avait déclaré devant elle que, pour lui, le Nord ne donnait pas du tout l'impression de vouloir laisser le Sud se relever".

"Scarlett ne se rendait pas compte qu'on avait modifié les règles du jeu et qu'un labeur honnête ne pouvait plus recevoir sa juste récompense. Désormais, la Georgie était pratiquement sous la loi martiale. Les soldats yankees tenaient garnison dans tout le pays et le Bureau des Affranchis régissait absolument tout et n'en faisait qu'à sa tête.

Créé par le gouvernement fédéral pour veiller sur les anciens esclaves désoeuvrés et excités, ce bureau arrachait par milliers les nègres aux plantations et les rassemblait dans les villages et dans les villes. Il les entretenait à ne rien faire et les dressait contre leurs anciens maîtres. Jonas Wilkerson, l'ex-régisseur de Gérald, dirigeait le bureau local et avait pour assistant Hilton, le mari de Cathleen Calvert. Les deux compères faisaient astucieusement courir le bruit que les sudistes et les Démocrates guettaient l'instant propice pour rétablir l'esclavage et laissaient entendre que, pour les nègres, le seul espoir d'échapper à ce destin était de se mettre sous la protection du Bureau et du parti républicain.

Wilkerson et Hilton allaient même jusqu'à déclarer aux nègres qu'ils étaient les égaux des blancs sur tous les points et qu'en conséquence non seulement on autoriserait les mariages entre blancs et noirs, mais on partagerait les domaines des anciens maîtres, et chaque nègre recevrait quarante arpents et une mule en pleine propriété. Ils tenaient les nègres en haleine en leur faisant le récit de cruautés perpétrées par les blancs et, dans une région réputée depuis longtemps pour les relations affectueuses qui existaient entre les esclaves et leurs maîtres, la haine et la suspicion commençaient à se développer.

Le Bureau était soutenu par les soldats et ceux-ci avaient fait édicter de multiples règlements contradictoires relatifs à la conduite des vaincus. Il était facile de se faire arrêter, même pour avoir remis à sa place un fonctionnaire du Bureau."


Sur la relation de Scarlett avec les Scalawags alors qu'elle cherchait à survivre sur l'ancienne plantation de son père:

"Ces damnés défenseurs des nègres, venir ici la narguer, se moquer de sa pauvreté!"

"Ces êtres vils, habiter cette maison! se vanter auprès d'amis de leur acabit de la façon dont ils avaient flanqué les fiers O'Hara a la porte! Ils iraient même peut-être jusqu'à inviter des nègres à dîner et à passer la nuit. Will lui avait raconté que Jonas se complaisait à traiter les nègres d'égal à égal, qu'il mangeait avec eux, leur rendait visite, les emmenait se promener dans sa voiture, les prenait par l'épaule."

Et comme aujourd'hui, les villes n'étaient pas sûres, alors que les noirs furent affranchis:

"Les rues étaient pleines de nègres désoeuvrés qui restaient adossés aux murs ou assis sur le rebord du trottoir à regarder passer les voitures avec la curiosité naïve d'enfants qu'on a emmenés au cirque. -Des paysans nèg' aff'anchis, ricana Mama. Ils ont jamais vu une voitu' convenable de leu' vie. Et 'ga'dez-moi cet ai' a'ogant qu'ils ont!"

Tante Pittypat, chez qui Scarlett séjourne à Atlanta, fait ces commentaires:


"(...) le pire, c'était que les politiciens montaient la tête aux nègres. -Ma chérie, ils veulent laisser voter les noirs! As-tu jamais entendu chose plus sotte? (...) N'empêche que c'est avec des idées comme ça qu'on pourrit les nègres. Et puis, ils deviennent d'une insolence. La nuit, les rues ne sont pas sûres et même en plein jour on voit des noirs obliger des dames à descendre du trottoir et à marcher dans la boue. Si jamais un monsieur s'avise de protester, on l'arrête (...)"

À propos de Rhett Butler, un des personnages principaux, joué par Clark Gable dans le film:

"-On n'a pas encore de preuves contre lui, mais quelqu'un a bel et bien tué ce nègre qui avait insulté une femme blanche".

Butler sera un membre en règle du Ku-Klux-Klan.

Et au sujet de cette organisation, toujours les mots de Pittypat:

"Ils (les Yankees) sont sur les dents... oui, à cause du Ku-Klux-Klan. (...) Les membres du Klan ne doivent pas parler. Ils s'habillent comme des revenants et s'en vont la nuit à cheval frapper chez les Carpetbaggers coupables de vol et chez les noirs qui font trop les fiers. Parfois, ils se contentent de les effrayer et de leur intimer l'ordre de quitter Atlanta, mais quand la conduite de ces gens-là ne leur plaît pas, ils les fouettent et parfois... Pitty baissa encore la voix... parfois ils les tuent et, après avoir épinglé sur eux la carte du Ku-Klux-Klan, ils les laissent là où on pourra facilement les retrouver..."

Réflexion de Scarlett:

"-Plus je constate les effets de l'émancipation, plus je me rends compte qu'on a commis là un véritable crime. C'est tout bonnement la perte des noirs. Il y en a des milliers qui se croisent les bras et ceux que nous avons à la scierie sont tellement paresseux, manquent tellement d'initiative, qu'il vaudrait encore mieux se passer d'eux."

Les Calvert étaient une famille de planteurs respectés avant la guerre:

"La maison des Calvert était occupée par un essaim de nègres qui l'avaient achetée en vente publique. La propriété était dans un état pitoyable et l'on avait envie de pleurer quand on passait devant."

N'est-ce pas ce qui se produit toujours, quand les noirs remplacent les blancs? Au Zimbabwe, ou en Afrique du Sud, quand les fermes furent confisquées aux blancs pour être remises aux noirs, elles retournèrent à la vie sauvage.

http://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml?xml=/news/2005/03/03/wzim03.xml&s

L'histoire se répète.

Un autre membre en règle du Ku-Klux-Klan, Tony Fontaine, au cours de sa fuite pour avoir tué un noir et un scalawag, raconte à Scarlett et son mari:

"-Mais, ce qu'il y avait de pire, c'était la façon dont il (Wilkerson) montait la tête aux nègres. Si quelqu'un m'avait dit qu'un jour je haïrais les nègres, je ne l'aurais jamais cru! Que le diable emporte leurs âmes noires! Ils prennent pour parole d'évangile tout ce que ces canailles (les scalawags et les carpetbaggers) leur débitent et ils oublient tout ce que nous avons fait pour eux ici-bas. Aujourd'hui, les Yankees parlent de leur accorder le droit de vote et, à nous, ils nous le refusent. Tenez, dans le comté, il y a à peine une poignée de démocrates qui ne soient pas rayés des listes électorales, maintenant que les Yankees ont écarté tous ceux qui ont combattu dans les rangs de l'armée confédérée. S'ils laissent voter les nègres, c'en est fait de nous. Mais enfin, bon Dieu! c'est notre État! Il n'appartient pas aux Yankees. On ne peut pas tolérer ça! et nous ne le tolérerons pas! Nous mettrons le holà, même s'il faut recommencer la guerre. Bientôt, nous aurons des juges nègres, des législateurs nègres... des gorilles noirs sortis de la jungle...

-(...) Wilkerson allait un peu trop fort avec ses principes d'égalité. Que voulez-vous, il palabrait pendant des heures avec ces crétins-là. Bref, il a eu le culot... le... Tony s'arrêta à temps, oui, il a eu le culot de prétendre que les nègres avaient le droit de... de... pouvaient approcher des femmes blanches. Scarlett: -Oh! Tony, non!

-Vous vous souvenez de ce grand gaillard noir, Eustis, notre ancien contremaître? Eh bien! aujourd'hui même, il est entré dans la cuisine pendant que Sally (la femme de son frère mort à la guerre) préparait le dîner et ... je ne sais pas ce qu'il lui a dit. J'ai d'ailleurs l'impression que je ne le saurai jamais, mais toujours est-il qu'il lui a dit quelque chose et que j'ai entendu Sally pousser un cri. Je me suis précipité à la cuisine et j'ai trouvé Eustis, soûl comme une bourrique... (...) Je l'ai abattu d'un coup de feu."

Scarlett propose à Tony d'aller expliquer son geste au lieu de fuir.

"-Elle s'imagine que les Yankees vont récompenser un homme pour avoir défendu une de ses parentes contre un nègre. En quise de récompense, ils lui donneront un joli bout de corde."

Commentaire à propos de Scarlett:

"Désormais, elle savait sous quel aspect se présentait la Reconstruction, elle le savait aussi bien que si la maison avait été cernée par un bande de sauvages demi-nus. (...) Les nègres faisaient la loi, soutenus par les baïonnettes yankees. "On peut me tuer, me violer, se dit Scarlett, qui punira les coupables? Et quiconque chercherait à la venger serait pendu par les Yankees, sans même être traduit devant un juge"."

"Dans tout le Sud, il y avait des milliers de femmes comme elle, des femmes déracinées et sans défense, il y avait aussi des milliers d'hommes qui, après avoir déposé leurs armes à Appomatox, les avaient reprises et se tenaient prêts à risquer leur vie d'une minute à l'autre pour voler au secours de ces femmes."

De la stratégie du Ku-Klux-Klan et son utilité en général:

"-Il s'agit pour commencer d'inspirer aux nègres une terreur salutaire et de donner une leçon aux Scalawags." Frank Kennedy, second mari de Scarlett.

"En ce temps-là, seuls les nègres jouissaient de leurs droits. Les Yankees maintenaient le Sud dans un état de prostration dont ils n'entendaient pas le laisser se relever."

"Pour peu qu'on fût soupçonné d'avoir tenu des propos séditieux contre le gouvernement ou d'être affilié au Ku-Klux-Klan, on était jeté en prison et, pour subir le même sort, il suffisait d'être accusé par un noir de lui avoir manqué de respect. (...) Et, grâce aux indications du Bureau des Affranchis, on rencontrait toujours des nègres prêts à dénoncer n'importe qui."

"Les nègres n'avaient pas encore obtenu le droit de vote, mais le Nord était bien décidé à le leur accorder et à faire en sorte que leurs votes lui fussent favorables. Dans ces conditions, rien n'était trop bon pour les nègres. Les soldats yankees les soutenaient à tout propos et le plus sûr moyen pour un blanc de s'attirer des ennuis, c'était de porter plainte contre un noir."

"Désormais, les anciens esclaves faisaient la loi et, avec l'aide des Yankees, les moins recommandables et les plus ignorants se mettaient en vedette. Les meilleurs d'entre eux se moquaient pas mal de l'émancipation et souffraient aussi cruellement que les blancs. Des milliers de serviteurs noirs qui formaient la plus haute caste parmi les esclaves restaient fidèles à leurs maîtres et s'abaissaient à des travaux qu'ils eussent jadis considérés comme au-dessous d'eux. Bon nombre de noirs, employés aux champs, refusaient également de se prévaloir de leur liberté, mais c'était néanmoins dans leur classe que se recrutaient les hordes de "misérables affranchis".

Au temps de l'esclavage, les gens de maison et les artisans méprisaient ces noirs de bas étage. Dans tout le Sud, plusieurs femmes de planteurs avaient, tout comme Ellen, soumis les jeunes nègres à une série d'épreuves afin de sélectionner les meilleurs et de leur confier des postes où ils avaient à déployer une certaine initiative. Les autres, ceux qu'on employait aux travaux des champs, étaient les moins zélés ou les moins aptes à l'étude, les moins énergiques ou les moins honnêtes, les plus vicieux ou les plus abrutis. Et, désormais, c'était cette classe de nègres, la dernière de la hiérarchie noire, qui rendait la vie intenable dans le Sud.

Aidés par les aventuriers sans scrupules placés à la tête du Bureau des Affranchis, poussés par les gens du Nord dont la haine touchait au fanatisme religieux, les anciens paysans noirs s'étaient trouvés soudain élevés au rang de ceux qui détenaient le pouvoir. Bien entendu, ils se comportaient comme il fallait s'y attendre de la part de créatures peu intelligentes. Pareils à des singes ou à des petits enfants lâchés au milieu d'objets dont ils ne pouvaient comprendre la valeur, ils se livraient à toutes sortes d'excès soit par plaisir de détruire, soit par simple ignorance.

(...) Mais tous ces affranchis n'avaient pas plus de raison que des enfants et se laissaient facilement mener. En outre, ils avaient pris depuis longtemps l'habitude d'obéir et leurs nouveaux maîtres leur donnaient des ordres de ce genre: "Vous valez n'importe quel blanc, agissez donc en conséquence. Dès que vous pourrez voter républicain, vous vous emparerez des biens des blancs. C'est déjà comme s'ils vous appartenaient. Prenez-les si vous le pouvez!"

Ces propos insensés leur tournaient la tête. La liberté devenait ainsi pour eux une fête continuelle, un carnaval de fainéantise, de rapines et d'insolences. Les nègres de la campagne envahissaient les villes, laissaient les districts ruraux sans main-d’œuvre pour les récoltes. Atlanta regorgeait de ces noirs qui continuaient d'y affluer par centaines pour se transformer, sous l'effet de nouvelles doctrines, en être paresseux et dangereux. Entassés dans des cases sordides, la petite vérole, la typhoïde et la tuberculose les frappaient sans merci. Accoutumés à recevoir les soins de leurs maîtresses, ils ne savaient pas comment lutter contre la maladie. Au temps de l'esclavage, ils s'en remettaient aveuglément à leurs maîtres pour s'occuper des enfants en bas âge et des vieillards; maintenant, ils n'avaient aucuns sens des devoirs qui leur incombaient envers des jeunes et des vieux sans défense. Le Bureau des Affranchis s'attachait bien trop à l'aspect politique des choses pour rendre aux noirs les mêmes services que les anciens planteurs.

Des enfants noirs abandonnés par leurs parents courraient dans toute la ville comme des bêtes terrorisées, jusqu'à ce que des blancs apitoyés leur ouvrissent la porte de leur cuisine et se chargeassent de les élever.
(on ne se corrigera jamais) De vieux paysans noirs, affolés par le mouvement de la grande ville, s'asseyaient lamentablement au bord des trottoirs et criaient aux dames qui passaient: "M'dame, s'il vous plaît, mon vieux mait' il est dans le comte de Fayette. Il viend'a che'cher son vieux nèg' pou' le 'amener à la maison. O mon Dieu, j'en ai assez de cette libe'té!"

Les fonctionnaires du Bureau des Affranchis, débordés par le nombre des solliciteurs, s'apercevaient trop tard de certaines erreurs et s'efforçaient de renvoyer tous ces noirs chez leurs anciens maîtres. Ils leur disaient que s'ils voulaient bien retourner à la terre ils seraient traités en travailleurs libres et seraient protégés par des contrats écrits qui leur garantiraient un salaire journalier. Les vieux obéissaient avec joie et venaient compliquer la tâche des planteurs qui, réduits à la misère, n'avaient pourtant pas le coeur de les renvoyer. Les jeunes, eux, restaient à Atlanta. Ils ne voulaient rien savoir pour travailler. A quoi bon travailler quand on a de quoi manger?

Pour la première fois de leur vie, les nègres avaient la possibilité de boire autant de whisky qu'il leur plaisait. Jadis, ils n'en buvaient qu'à la Noël, lorsque chacun d'eux recevait une "goutte" en même temps que son cadeau. Désormais, ils avaient non seulement les agitateurs du Bureau et les Carpetbaggers pour les échauffer, mais encore de copieuses libations de whisky, et les actes de violence devenaient inévitables. Ni la vie, ni les biens des citoyens n'étaient en sûreté et les blancs que la loi ne protégeait plus étaient terrorisés. Des hommes étaient injuriés en pleine rue par des ivrognes noirs. La nuit, on incendiait granges et maisons d'habitation, le jour on volait chevaux, bestiaux et volailles. Toutes sortes de crimes étaient commis et leurs auteurs, pour la plupart, demeuraient impunis.

Cependant, ces infamies n'étaient rien en comparaison du danger auquel étaient exposées les femmes blanches dont un grand nombre, privées par la guerre de leurs protecteurs naturels, vivaient isolées à la campagne ou en bordure de chemins déserts. Ce fut la multiplicité des attentats perpétrés contre les femmes et le désir de soustraire leurs épouses et les leurs à ce péril qui exaspéra les hommes du Sud et les poussa à fonder le Ku-Klux-Klan. Ce fut aussi contre cette organisation, qui opérait la nuit, que les journaux du Nord se mirent à vitupérer, sans jamais se rendre compte de la tragique nécessité qui avait présidé à sa formation. Le Nord voulait qu'on pourchassât tous les membres du Klan et qu'on les pendît pour oser se charger eux-mêmes de punir les crimes, à une époque où les lois et l'ordre public étaient bafoués par les envahisseurs".


Cela ne fait-il pas penser à la situation en Côte d'Ivoire en 2004? Aussitôt que la civilisation blanche fut renversée, à la seconde même où les noirs étaient rendu à leur état naturel, les femmes blanches n'avaient plus qu'à quitter au plus vite, terrorisée d'être violées durant les quelques minutes qui les séparaient de l'aéroport.

http://www.nzherald.co.nz/section/2/story.cfm?c_id=2&objectid=3609996

India Wilkes sur le Ku-Klux-Klan:

"Tous les hommes que nous connaissons en sont membres! s'exclama India. Ce sont des hommes, n'est-ce pas? Des hommes blancs et des Sudistes. Vous auriez dû en être fière au lieu de l'obliger à s'en cacher comme si c'était quelque chose de honteux (...)"

Mais le Klan fit rapidement sont temps:

"Non, il n'y a plus de Klan. Nous avons trouvé que le Klan était plus nuisible qu'utile parce qu'il ne faisait qu'exciter les Yankees et apporter de l'eau au moulin à calomnies de Son Excellence le gouverneur Bullock".

Le Klu-Klux-Klan n'est pas une marque déposée, n'importe qui peut s'en servir et mimer les manières du Klan dont l'image lugubre entretenue par les médias attire les marginaux.


"En ce temps-là, on assistait au spectacle ahurissant d'une nation dont la moitié s'efforçait d'imposer à l'autre la domination des noirs, à la pointe des baïonnettes. Tout en le refusant à leurs anciens maîtres, le Nord voulait accorder le droit de vote à ces nègres qui souvent n'avaient quitté la brousse africaine que depuis une génération à peine."

Suite à une scène ou des Yankees montrèrent leur racisme:

"Oui, les Yankees ignorent que les nègres sont comme des enfants, qu'il faut les prendre par la douceur, les diriger, leur faire des compliments, les dorloter, les gronder. Ils ne comprennent pas plus les nègres que la nature des rapports qui existaient entre eux et leurs anciens maîtres. Ça ne les a pas empêchés de se battre pour les affranchir. Maintenant que c'est fait, ils ne veulent plus entendre parler d'eux que pour terroriser les Sudistes."

Mélanie sur la possibilité de s'installer dans le nord:

"Si nous nous installions dans le Nord, nous ne pourrions pas le laisser aller à l'école et fréquenter les Yankees ou des négrillons!"

À propos des professeurs du Nord qui viennent au Sud pour "élever le niveau intellectuel" des noirs:

"Que peut-on attendre de Yankees entichés des nègres! Ils se figurent que les nègres les valent!"

Sur le plan politique, la situation du Sud ressemblait (en pire bien-entendu) à cette prostration morale que doit subir les nations homogènes, comme le Québec, la Serbie il y a 10 ans ou la Russie aujourd'hui, sous la moralité onusienne :

"Chaque fois que la Georgie s'indignait contre les concussionnaires, le gouverneur partait en hâte pour le Nord et se rendait au Congrès, où il parlait aux membres de l'Assemblée des attentats des blancs contre les nègres, où il déclarait que la Georgie préparait une nouvelle rébellion et avait besoin d'être sérieusement matée. Dans l'État, cependant, personne ne cherchait noise aux nègres et ne tenait à provoquer de troubles."

Une petit truc en passant:

"Ah! Scarlett, fit Rhett en souriant, comme vos yeux brillent quand on parle d'argent! Êtes-vous bien sûre de ne pas avoir de sang écossais ou même juif dans les veines?"


Au milieu de 19ème siècle, on retrouve de façon inattendue, cette utopie égalitariste mise au service de la destruction d'une société à la base de l'aberration comportementale du Nord. Cette période de la reconstruction est une capsule révélatrice du délire humanitaire anti-blanc qui fait toujours rage en Occident présentement.

Il ne peut-être un hasard de voir l'égalitarisme et l'antiracisme le plus extrême, triompher en même temps que le capitalisme et les forces de l'argent.

Et je vais vous dire encore la vérité en pleine face, à vous les antiracistes: vous êtes des scalawags.