Pour que nous ayons un avenir

Réflexions sur qui nous sommes et notre avenir.

2007/11/04

Margaret Mitchell: Autant en emporte le vent






























Nous avons vu que plusieurs auteurs célèbres et très populaires, eurent des opinions qui leur vaudraient d'être emprisonnés aujourd'hui, en cette ère de conditionnement à l'antiracisme। Cela en soit contredit l'impression que la propagande anti-homme blanc veut nous inculquer, à savoir que toute personne désirant la préservation de sa race, si et seulement si elle est blanche bien entendu, est nécessairement sous-éduquée et que seul des marginaux égarés loin de la lumière universelle qui éclaire notre époque peuvent véhiculer des pensées aussi néfastes et perverses que le racisme, si et seulement si elles sont blanches bien entendu.




En voici un autre: Margaret Mitchell avec Autant en emporte le vent।



Le roman le plus populaire de tous les temps pendant très longtemps, présente la réalité du Sud des États-Unis d'une manière très peu politiquement correcte, puisqu'il va jusqu'à procéder à une réhabilitation du Ku-Klux-Klan. Rien de moins!

C'est bien entendu l'histoire d'une "southern belle" nommée Scarlett O'Hara, au temps de la guerre de sécession, qui essaie de survivre alors que la civilisation à laquelle elle appartient s'effondre. Au delà de ce personnage célèbre, l'auteur entendit défendre le Sud et rétablir la vérité. Une vérité plus pertinente que jamais pour tous les blancs de la planète aujourd'hui.

En 1937, Margaret Mitchell gagna le prix Pulitzer grâce à ce roman publié l'année précédente, tellement la qualité de sa recherche a été élevée. Il est dommage qu'elle soit morte jeune en 1949, car le Sud aurait eut besoin d'elle encore dans les années soixante pour le défendre.

J'en ai extrait pratiquement tout ce qui est pertinent par rapport à la cause nationaliste et racialiste.

Je tiens à souligner que tous ces mots offensants pour les chastes oreilles antiracistes, sont tirés du livre de fiction le plus vendu de tous les temps, toujours disponible dans toutes les librairies... jusqu'à nouvel ordre...


Dès la première page, nous voilà interpellé:

"Ses sourcils épais et noirs traçaient une oblique inattendue sur sa peau d'un blanc de magnolia, cette peau à laquelle les femmes du Sud attachaient tant de prix et qu'elles défendaient avec tant de soins, à l'aide de capelines, de voiles et de mitaines, contres les ardeurs du soleil de Georgie".

D'autres commentaires qui ne sont pas incompatibles avec une interprétation racialiste, alors que Scarlett contemple ce qu'il reste d'une des plus importantes plantations du conté après le passage de Sherman:

"Elle demeura longtemps les yeux fixés sur les pierres noircies et revit pour la dernière fois les Douze Chênes tels qu'ils étaient autrefois, opulents et fiers, symbole d'une race et d'un genre de vie."

Ashley Wilkes commente ainsi son mariage avec sa cousine Mélanie Hamilton:

"Elle me ressemble, nous sommes du même sang et nous nous comprenons. (...) N'arriverai-je donc pas à vous faire comprendre qu'il ne peut y avoir de sérénité dans le mariage à moins que les deux époux ne se ressemblent."

Après l'émancipation des noirs, une matriarche sudiste commente sur la relation des soldats nordistes et des jeunes femmes noires:

"Bast! Ils ont promis à toutes ces canailles de négresses des robes de soie et des boucles d'oreilles en or. Cathleen Calvert m'a raconté que certains soldats étaient partis avec ces folles en croupe. Enfin, tout ce qu'elles en tireront, ce seront des bébés jaunes et je n'irai pas jusqu'à dire que le sang yankee améliorera la race."

Généralement, le roman ne présente pas une vision très valorisante des noirs:

"Mama, les épaules tirées par deux lourds seaux d'eau, son visage bienveillant assombri par l'incompréhensible tristesse dont sont empreints les visages des singes."

Le docteur Mead prépare Scarlett à l'accouchement de sa belle-sœur Mélanie en ces termes:

"Comme vous le savez, elle est très étroite de hanches. On sera peut-être obligé d'employer les fers pour la délivrer, aussi je ne veux pour rien au monde qu'elle soit entre les mains d'une sage-femme nègre."

Le dit accouchement présente des scènes fameuses:

"Prissy, pelotonnée dans un coin, suait elle aussi à grosses gouttes et dégageaient une odeur si nauséabonde que Scarlett l'eût mise dehors si elle n'avait pas craint que la petite ne déguerpît une fois que sa maîtresse l'aurait perdue de vue."

Cette Prissy est par ailleurs qualifiée de "moricaude sans cervelle".

Pour se valoriser, elle s'était vantée devant Scarlett de savoir comment accoucher, ayant assisté sa mère dans son travail de sage femme. Scarlett comptait sur elle, jusqu'au moment cruciale, où, terrorisée, Prissy devait admettre qu'elle ne savait absolument rien sur le sujet. Il est intéressant de noter l'imprévoyance totale de la petite esclave. Comment ne pouvait-elle pas se rendre compte que sa vantardise allait la mettre dans le pire des embarras lorsque ses talents devaient être mis en valeur?

Mais elle prodigua malgré tout ce conseil des plus important:

"Cookie elle m'a dit que si le mal il est t'op fo' il faut met' un couteau sous le lit de ma'ame Melly pou' couper le mal en deux." Scarlett eut bonne envie de gifler Prissy pour ce précieux renseignement (...)".

Après que finalement la pauvre Mélanie fut délivrée:

"Maudite soit Prissy (...) Puis, au bout d'un long moment d'obscurité complète, Prissy vint la rejoindre, pleine d'exubérance. -Nous avons fait du beau travail, ma'ame Sca'lett. (...) Scarlett la regarda dans l'ombre, trop lasse pour l'abreuver d'injures, trop lasse pour lui adresser des reproches, trop lasse pour énumérer les griefs qu'elle avait contre elle... sa façon d'afficher un savoir qu'elle ne possédait pas, son effroi, sa maladresse, son maque total d'utilité dans les moments critiques; les ciseaux qu'elle avait placés au mauvais endroit, la cuvette d'eau qu'elle avait renversée sur le lit, le nouveau-né qu'elle avait laissé tomber. Et maintenant elle venait chanter ses propres louanges! Et dire que les Yankees voulaient affranchir les nègres! Grand bien leur fasse!"

Toujours à propos de la malheureuse petite:

"-Tu n'es qu'une abrutie de négresse, voilà! et papa n'a jamais fait plus mauvais travail que le jour où il t'a achetée, déclara Scarlett d'un ton clame, trop épuisée pour se mettre en colère. Si jamais je peux encore me servir de mon bras, je te casserai mon fouet sur le dos."

La pratique de la flagellation semble bien dure, mais Gérald O'Hara la pratiquait sur Scarlett elle-même "quand elle était vilaine" et les jumeaux Tarleton se faisait fouetter parfois par leur mère! Autres temps, autres moeurs.

Unanimement, l'opinion contemporaine se fait une image horrible des relations entre maîtres et esclaves dans le Sud et l'auteure souligne combien elle était fantaisiste chez les Yankees. Des faussaires-historiens ont forgé cette vision mensongère de l'histoire des noirs sous l'esclavage, présentée comme une lutte héroïque pour la liberté, maintenus dans la soumission que par le biais de l'oppression brutale. Un type comme Herbert Aptheker par exemple, que sa propre fille dénoncera comme un père incestueux. Elle commentera ainsi son "oeuvre" faite pour "compenser sa profonde honte pour la manière, croyait-il, dont les Juifs furent traité durant l'Holocauste." Et aussi, "il vécut la plupart du temps dans son propre monde de fantaisies". Un monde de fantaisies adopté par nos universitaires d'aujourd'hui malheureusement.
Voici une vision plus réaliste:

"Scarlett, dont la chambre s'ouvrait sur le couloir face à celle de sa mère, connaissait depuis sa plus tendre enfance le bruit furtif que faisaient aux premières heures du jour les nègres en courant pieds nus sur le plancher, les coups hâtifs frappés à la porte de sa mère, les voix étouffées et inquiètes des Noirs qui parlaient tout bas de maladies, de naissances ou de morts survenues dans l'une ou l'autre des cases blanches qui leur étaient réservées. Lorsqu'elle était petite, elle s'était souvent levée pour aller coller son oeil à la rainure de la porte et, de là, elle avait vu Ellen sortir de sa chambre sombre à la lumière vacillante d'une chandelle, sa boîte à pharmacie sous le bras, les cheveux bien peignés, le corsage bien boutonné, tandis que Gérald, indifférent, continuait de ronfler."

"Les domestiques emplissaient le vestibule du bruit de leurs pas traînants ou d'un frou-frou d'étoffe et venaient s'agenouiller devant le seuil de la pièce. Mama se baissait en gémissant. Pork restait droit comme une baguette de tambour; Rosa et Teena, les femmes de chambre, étalaient autour d'elles leurs jupes de calicot aux teintes vives (...) Leurs yeux noirs brillaient d'impatience, car, pour eux, prier avec les maîtres était un des événements de la journée. Les phrases antiques et colorées de la litanie aux évocations orientales étaient pour eux vides de sens, mais éveillaient néanmoins quelque chose dans leur coeur, et ils se balançaient toujours de droite et de gauche en chantant les répons: "Seigneur, ayez pitié de nous, Christ, ayez pitié de nous.""

"La vue de Tom Slattery s'attardant sous les vérandas de ses voisins, mendiant des graines de coton ou une tranche de lard pour "l'aider à tenir le coup", était un spectacle familier à tous. Slattery consacrait le peu d'énergie dont il disposait à haïr ses voisins. Il devinait leur mépris sous leur amabilité et surtout il détestait "les nègres insolents des riches". Les domestiques nègres du comté s'estimaient supérieurs au pauvre hère et leur dédain le piquait au vif d'autant plus qu'il enviait leur situation plus stable que la sienne. Alors qu'il traînait une existence misérable, eux étaient bien nourris, bien habillés et on les soignait quand ils étaient malades ou trop vieux. Ils avaient un soin jaloux de la réputation de leurs maîtres et , pour la plupart, étaient fiers d'appartenir à des gens qui constituaient l'élite du pays."

Le pauvre est un incapable, pas un oppressé ou une victime de préjugés ou autres fadaises chères à la gauche.

Mitchell fait plusieurs observations sur le caractère des noirs:

"Scarlett lança un regard foudroyant à Prissy et eut une bonne envie de la rosser. Les nègres étaient toujours si fiers de jouer les messagers de malheur."

"Que les nègres étaient donc stupides! Ils ne pensaient à rien par eux-mêmes. Il fallait toujours leur mettre les points sur les i. Et dire que les Yankees voulaient les affranchir!"

Scarlett à propos de son premier accouchement:

"Ça n'a pas traîné, fit Scarlett avec une gaieté qu'elle était loin d'éprouver. J'étais au jardin et j'ai eu à peine le temps de rentrer. Mama a dit que c'était un scandale, que je m'étais conduite en négresse."

Ellen, la mère de Scarlett, fait cette recommandation à sa fille:

"Rappelle-toi toujours, ma chérie, que tu es responsable aussi bien de la santé morale que de la santé physique des noirs que Dieu a confiés à tes soins. Il faut que tu comprennes bien qu'ils sont comme des enfants et, comme des enfants, il faut les garder d'eux-mêmes."


"Les nègres étaient quelquefois exaspérants, stupides et paresseux, mais ils portaient en eux une loyauté qu'aucune somme ne pouvait corrompre, un sentiment de ne faire qu'un avec leurs maîtres blancs qui les poussait à risquer leur vie pour qu'il y eût toujours de quoi manger sur la table".

Scarlett à ce dialogue avec Dilcey, qui est moitié noire, moitié indienne:

"-Dilcey, fit-elle un jour, quand le bon temps reviendra, je n'oublierai pas ce que tu as fait. Tu as été rudement à la hauteur.

La géante ne se mit pas à sourire ou à se tortiller comme le faisaient les autres nègres quand on leur adressait des compliments. Elle tourna vers Scarlett un visage immobile et elle lui dit d'un ton digne:

-Me'ci, ma'ame. Mais missié Géa'ld et ma'ame Ellen ils ont été bons pou' moi. Missié Gé'ald il a cheté ma petite P'issy pou' que j'aie pas de chag'in et, ça, je l'oublie pas... Je suis à moitié Indienne et les Indiens ils oublient pas ceux qui sont bons pou'eux. Je reg'ette pou' ma P'issy. Elle vaut pas g'and-chose. Elle a l'ai' d'êt' une v'aie nég'esse comme son papa. Son papa il était 'udement pa'esseux."

Le roman commence tout juste avant la Guerre de sécession, consacre une bonne partie à décrire remarquablement la période de la guerre et une bonne moitié à la période de la Reconstruction.

Cette dernière a été dépeinte comme pire que la guerre elle-même. Trois fléaux accablaient le Sud alors: les carpetbaggers, les scalawags et bien-sûre, les noirs.

Les carpetbaggers étaient les nordistes qui se sont rués sur le pays défait pour y exploiter la société écroulée. Les scalawags étaient des blancs du sud occupant l'échelon le plus bas de l'échelle sociale dans la société d'avant la guerre, comme Tom Slattery et Jonas Wilkerson, le régisseur de la plantation des O'Hara, qui eux aussi profitèrent de la défaite et du retournement de cette échelle et se mirent au sommet. Leur stratégie a été d'utiliser les noirs pour se faire, par le biais du Bureau des Affranchis, au nom de principes comme la justice et l'égalité.

"Elle (Scarlett) avait eu également maille à partir avec le Bureau des Affranchis et elle avait entendu dire qu'un certain nombre de nègres émancipés étaient devenus fort insolents; ce qu'elle avait d'ailleurs eu bien du mal à croire, car jamais de sa vie elle n'avait rencontré un seul nègre arrogant."

"Elle avait entendu dire à Ashley qu'on était en train de traiter le Sud en pays conquis, et que la politique des vainqueurs était surtout inspirée par la haine. (...) Will avait déclaré devant elle que, pour lui, le Nord ne donnait pas du tout l'impression de vouloir laisser le Sud se relever".

"Scarlett ne se rendait pas compte qu'on avait modifié les règles du jeu et qu'un labeur honnête ne pouvait plus recevoir sa juste récompense. Désormais, la Georgie était pratiquement sous la loi martiale. Les soldats yankees tenaient garnison dans tout le pays et le Bureau des Affranchis régissait absolument tout et n'en faisait qu'à sa tête.

Créé par le gouvernement fédéral pour veiller sur les anciens esclaves désoeuvrés et excités, ce bureau arrachait par milliers les nègres aux plantations et les rassemblait dans les villages et dans les villes. Il les entretenait à ne rien faire et les dressait contre leurs anciens maîtres. Jonas Wilkerson, l'ex-régisseur de Gérald, dirigeait le bureau local et avait pour assistant Hilton, le mari de Cathleen Calvert. Les deux compères faisaient astucieusement courir le bruit que les sudistes et les Démocrates guettaient l'instant propice pour rétablir l'esclavage et laissaient entendre que, pour les nègres, le seul espoir d'échapper à ce destin était de se mettre sous la protection du Bureau et du parti républicain.

Wilkerson et Hilton allaient même jusqu'à déclarer aux nègres qu'ils étaient les égaux des blancs sur tous les points et qu'en conséquence non seulement on autoriserait les mariages entre blancs et noirs, mais on partagerait les domaines des anciens maîtres, et chaque nègre recevrait quarante arpents et une mule en pleine propriété. Ils tenaient les nègres en haleine en leur faisant le récit de cruautés perpétrées par les blancs et, dans une région réputée depuis longtemps pour les relations affectueuses qui existaient entre les esclaves et leurs maîtres, la haine et la suspicion commençaient à se développer.

Le Bureau était soutenu par les soldats et ceux-ci avaient fait édicter de multiples règlements contradictoires relatifs à la conduite des vaincus. Il était facile de se faire arrêter, même pour avoir remis à sa place un fonctionnaire du Bureau."


Sur la relation de Scarlett avec les Scalawags alors qu'elle cherchait à survivre sur l'ancienne plantation de son père:

"Ces damnés défenseurs des nègres, venir ici la narguer, se moquer de sa pauvreté!"

"Ces êtres vils, habiter cette maison! se vanter auprès d'amis de leur acabit de la façon dont ils avaient flanqué les fiers O'Hara a la porte! Ils iraient même peut-être jusqu'à inviter des nègres à dîner et à passer la nuit. Will lui avait raconté que Jonas se complaisait à traiter les nègres d'égal à égal, qu'il mangeait avec eux, leur rendait visite, les emmenait se promener dans sa voiture, les prenait par l'épaule."

Et comme aujourd'hui, les villes n'étaient pas sûres, alors que les noirs furent affranchis:

"Les rues étaient pleines de nègres désoeuvrés qui restaient adossés aux murs ou assis sur le rebord du trottoir à regarder passer les voitures avec la curiosité naïve d'enfants qu'on a emmenés au cirque. -Des paysans nèg' aff'anchis, ricana Mama. Ils ont jamais vu une voitu' convenable de leu' vie. Et 'ga'dez-moi cet ai' a'ogant qu'ils ont!"

Tante Pittypat, chez qui Scarlett séjourne à Atlanta, fait ces commentaires:


"(...) le pire, c'était que les politiciens montaient la tête aux nègres. -Ma chérie, ils veulent laisser voter les noirs! As-tu jamais entendu chose plus sotte? (...) N'empêche que c'est avec des idées comme ça qu'on pourrit les nègres. Et puis, ils deviennent d'une insolence. La nuit, les rues ne sont pas sûres et même en plein jour on voit des noirs obliger des dames à descendre du trottoir et à marcher dans la boue. Si jamais un monsieur s'avise de protester, on l'arrête (...)"

À propos de Rhett Butler, un des personnages principaux, joué par Clark Gable dans le film:

"-On n'a pas encore de preuves contre lui, mais quelqu'un a bel et bien tué ce nègre qui avait insulté une femme blanche".

Butler sera un membre en règle du Ku-Klux-Klan.

Et au sujet de cette organisation, toujours les mots de Pittypat:

"Ils (les Yankees) sont sur les dents... oui, à cause du Ku-Klux-Klan. (...) Les membres du Klan ne doivent pas parler. Ils s'habillent comme des revenants et s'en vont la nuit à cheval frapper chez les Carpetbaggers coupables de vol et chez les noirs qui font trop les fiers. Parfois, ils se contentent de les effrayer et de leur intimer l'ordre de quitter Atlanta, mais quand la conduite de ces gens-là ne leur plaît pas, ils les fouettent et parfois... Pitty baissa encore la voix... parfois ils les tuent et, après avoir épinglé sur eux la carte du Ku-Klux-Klan, ils les laissent là où on pourra facilement les retrouver..."

Réflexion de Scarlett:

"-Plus je constate les effets de l'émancipation, plus je me rends compte qu'on a commis là un véritable crime. C'est tout bonnement la perte des noirs. Il y en a des milliers qui se croisent les bras et ceux que nous avons à la scierie sont tellement paresseux, manquent tellement d'initiative, qu'il vaudrait encore mieux se passer d'eux."

Les Calvert étaient une famille de planteurs respectés avant la guerre:

"La maison des Calvert était occupée par un essaim de nègres qui l'avaient achetée en vente publique. La propriété était dans un état pitoyable et l'on avait envie de pleurer quand on passait devant."

N'est-ce pas ce qui se produit toujours, quand les noirs remplacent les blancs? Au Zimbabwe, ou en Afrique du Sud, quand les fermes furent confisquées aux blancs pour être remises aux noirs, elles retournèrent à la vie sauvage.

http://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml?xml=/news/2005/03/03/wzim03.xml&s

L'histoire se répète.

Un autre membre en règle du Ku-Klux-Klan, Tony Fontaine, au cours de sa fuite pour avoir tué un noir et un scalawag, raconte à Scarlett et son mari:

"-Mais, ce qu'il y avait de pire, c'était la façon dont il (Wilkerson) montait la tête aux nègres. Si quelqu'un m'avait dit qu'un jour je haïrais les nègres, je ne l'aurais jamais cru! Que le diable emporte leurs âmes noires! Ils prennent pour parole d'évangile tout ce que ces canailles (les scalawags et les carpetbaggers) leur débitent et ils oublient tout ce que nous avons fait pour eux ici-bas. Aujourd'hui, les Yankees parlent de leur accorder le droit de vote et, à nous, ils nous le refusent. Tenez, dans le comté, il y a à peine une poignée de démocrates qui ne soient pas rayés des listes électorales, maintenant que les Yankees ont écarté tous ceux qui ont combattu dans les rangs de l'armée confédérée. S'ils laissent voter les nègres, c'en est fait de nous. Mais enfin, bon Dieu! c'est notre État! Il n'appartient pas aux Yankees. On ne peut pas tolérer ça! et nous ne le tolérerons pas! Nous mettrons le holà, même s'il faut recommencer la guerre. Bientôt, nous aurons des juges nègres, des législateurs nègres... des gorilles noirs sortis de la jungle...

-(...) Wilkerson allait un peu trop fort avec ses principes d'égalité. Que voulez-vous, il palabrait pendant des heures avec ces crétins-là. Bref, il a eu le culot... le... Tony s'arrêta à temps, oui, il a eu le culot de prétendre que les nègres avaient le droit de... de... pouvaient approcher des femmes blanches. Scarlett: -Oh! Tony, non!

-Vous vous souvenez de ce grand gaillard noir, Eustis, notre ancien contremaître? Eh bien! aujourd'hui même, il est entré dans la cuisine pendant que Sally (la femme de son frère mort à la guerre) préparait le dîner et ... je ne sais pas ce qu'il lui a dit. J'ai d'ailleurs l'impression que je ne le saurai jamais, mais toujours est-il qu'il lui a dit quelque chose et que j'ai entendu Sally pousser un cri. Je me suis précipité à la cuisine et j'ai trouvé Eustis, soûl comme une bourrique... (...) Je l'ai abattu d'un coup de feu."

Scarlett propose à Tony d'aller expliquer son geste au lieu de fuir.

"-Elle s'imagine que les Yankees vont récompenser un homme pour avoir défendu une de ses parentes contre un nègre. En quise de récompense, ils lui donneront un joli bout de corde."

Commentaire à propos de Scarlett:

"Désormais, elle savait sous quel aspect se présentait la Reconstruction, elle le savait aussi bien que si la maison avait été cernée par un bande de sauvages demi-nus. (...) Les nègres faisaient la loi, soutenus par les baïonnettes yankees. "On peut me tuer, me violer, se dit Scarlett, qui punira les coupables? Et quiconque chercherait à la venger serait pendu par les Yankees, sans même être traduit devant un juge"."

"Dans tout le Sud, il y avait des milliers de femmes comme elle, des femmes déracinées et sans défense, il y avait aussi des milliers d'hommes qui, après avoir déposé leurs armes à Appomatox, les avaient reprises et se tenaient prêts à risquer leur vie d'une minute à l'autre pour voler au secours de ces femmes."

De la stratégie du Ku-Klux-Klan et son utilité en général:

"-Il s'agit pour commencer d'inspirer aux nègres une terreur salutaire et de donner une leçon aux Scalawags." Frank Kennedy, second mari de Scarlett.

"En ce temps-là, seuls les nègres jouissaient de leurs droits. Les Yankees maintenaient le Sud dans un état de prostration dont ils n'entendaient pas le laisser se relever."

"Pour peu qu'on fût soupçonné d'avoir tenu des propos séditieux contre le gouvernement ou d'être affilié au Ku-Klux-Klan, on était jeté en prison et, pour subir le même sort, il suffisait d'être accusé par un noir de lui avoir manqué de respect. (...) Et, grâce aux indications du Bureau des Affranchis, on rencontrait toujours des nègres prêts à dénoncer n'importe qui."

"Les nègres n'avaient pas encore obtenu le droit de vote, mais le Nord était bien décidé à le leur accorder et à faire en sorte que leurs votes lui fussent favorables. Dans ces conditions, rien n'était trop bon pour les nègres. Les soldats yankees les soutenaient à tout propos et le plus sûr moyen pour un blanc de s'attirer des ennuis, c'était de porter plainte contre un noir."

"Désormais, les anciens esclaves faisaient la loi et, avec l'aide des Yankees, les moins recommandables et les plus ignorants se mettaient en vedette. Les meilleurs d'entre eux se moquaient pas mal de l'émancipation et souffraient aussi cruellement que les blancs. Des milliers de serviteurs noirs qui formaient la plus haute caste parmi les esclaves restaient fidèles à leurs maîtres et s'abaissaient à des travaux qu'ils eussent jadis considérés comme au-dessous d'eux. Bon nombre de noirs, employés aux champs, refusaient également de se prévaloir de leur liberté, mais c'était néanmoins dans leur classe que se recrutaient les hordes de "misérables affranchis".

Au temps de l'esclavage, les gens de maison et les artisans méprisaient ces noirs de bas étage. Dans tout le Sud, plusieurs femmes de planteurs avaient, tout comme Ellen, soumis les jeunes nègres à une série d'épreuves afin de sélectionner les meilleurs et de leur confier des postes où ils avaient à déployer une certaine initiative. Les autres, ceux qu'on employait aux travaux des champs, étaient les moins zélés ou les moins aptes à l'étude, les moins énergiques ou les moins honnêtes, les plus vicieux ou les plus abrutis. Et, désormais, c'était cette classe de nègres, la dernière de la hiérarchie noire, qui rendait la vie intenable dans le Sud.

Aidés par les aventuriers sans scrupules placés à la tête du Bureau des Affranchis, poussés par les gens du Nord dont la haine touchait au fanatisme religieux, les anciens paysans noirs s'étaient trouvés soudain élevés au rang de ceux qui détenaient le pouvoir. Bien entendu, ils se comportaient comme il fallait s'y attendre de la part de créatures peu intelligentes. Pareils à des singes ou à des petits enfants lâchés au milieu d'objets dont ils ne pouvaient comprendre la valeur, ils se livraient à toutes sortes d'excès soit par plaisir de détruire, soit par simple ignorance.

(...) Mais tous ces affranchis n'avaient pas plus de raison que des enfants et se laissaient facilement mener. En outre, ils avaient pris depuis longtemps l'habitude d'obéir et leurs nouveaux maîtres leur donnaient des ordres de ce genre: "Vous valez n'importe quel blanc, agissez donc en conséquence. Dès que vous pourrez voter républicain, vous vous emparerez des biens des blancs. C'est déjà comme s'ils vous appartenaient. Prenez-les si vous le pouvez!"

Ces propos insensés leur tournaient la tête. La liberté devenait ainsi pour eux une fête continuelle, un carnaval de fainéantise, de rapines et d'insolences. Les nègres de la campagne envahissaient les villes, laissaient les districts ruraux sans main-d’œuvre pour les récoltes. Atlanta regorgeait de ces noirs qui continuaient d'y affluer par centaines pour se transformer, sous l'effet de nouvelles doctrines, en être paresseux et dangereux. Entassés dans des cases sordides, la petite vérole, la typhoïde et la tuberculose les frappaient sans merci. Accoutumés à recevoir les soins de leurs maîtresses, ils ne savaient pas comment lutter contre la maladie. Au temps de l'esclavage, ils s'en remettaient aveuglément à leurs maîtres pour s'occuper des enfants en bas âge et des vieillards; maintenant, ils n'avaient aucuns sens des devoirs qui leur incombaient envers des jeunes et des vieux sans défense. Le Bureau des Affranchis s'attachait bien trop à l'aspect politique des choses pour rendre aux noirs les mêmes services que les anciens planteurs.

Des enfants noirs abandonnés par leurs parents courraient dans toute la ville comme des bêtes terrorisées, jusqu'à ce que des blancs apitoyés leur ouvrissent la porte de leur cuisine et se chargeassent de les élever.
(on ne se corrigera jamais) De vieux paysans noirs, affolés par le mouvement de la grande ville, s'asseyaient lamentablement au bord des trottoirs et criaient aux dames qui passaient: "M'dame, s'il vous plaît, mon vieux mait' il est dans le comte de Fayette. Il viend'a che'cher son vieux nèg' pou' le 'amener à la maison. O mon Dieu, j'en ai assez de cette libe'té!"

Les fonctionnaires du Bureau des Affranchis, débordés par le nombre des solliciteurs, s'apercevaient trop tard de certaines erreurs et s'efforçaient de renvoyer tous ces noirs chez leurs anciens maîtres. Ils leur disaient que s'ils voulaient bien retourner à la terre ils seraient traités en travailleurs libres et seraient protégés par des contrats écrits qui leur garantiraient un salaire journalier. Les vieux obéissaient avec joie et venaient compliquer la tâche des planteurs qui, réduits à la misère, n'avaient pourtant pas le coeur de les renvoyer. Les jeunes, eux, restaient à Atlanta. Ils ne voulaient rien savoir pour travailler. A quoi bon travailler quand on a de quoi manger?

Pour la première fois de leur vie, les nègres avaient la possibilité de boire autant de whisky qu'il leur plaisait. Jadis, ils n'en buvaient qu'à la Noël, lorsque chacun d'eux recevait une "goutte" en même temps que son cadeau. Désormais, ils avaient non seulement les agitateurs du Bureau et les Carpetbaggers pour les échauffer, mais encore de copieuses libations de whisky, et les actes de violence devenaient inévitables. Ni la vie, ni les biens des citoyens n'étaient en sûreté et les blancs que la loi ne protégeait plus étaient terrorisés. Des hommes étaient injuriés en pleine rue par des ivrognes noirs. La nuit, on incendiait granges et maisons d'habitation, le jour on volait chevaux, bestiaux et volailles. Toutes sortes de crimes étaient commis et leurs auteurs, pour la plupart, demeuraient impunis.

Cependant, ces infamies n'étaient rien en comparaison du danger auquel étaient exposées les femmes blanches dont un grand nombre, privées par la guerre de leurs protecteurs naturels, vivaient isolées à la campagne ou en bordure de chemins déserts. Ce fut la multiplicité des attentats perpétrés contre les femmes et le désir de soustraire leurs épouses et les leurs à ce péril qui exaspéra les hommes du Sud et les poussa à fonder le Ku-Klux-Klan. Ce fut aussi contre cette organisation, qui opérait la nuit, que les journaux du Nord se mirent à vitupérer, sans jamais se rendre compte de la tragique nécessité qui avait présidé à sa formation. Le Nord voulait qu'on pourchassât tous les membres du Klan et qu'on les pendît pour oser se charger eux-mêmes de punir les crimes, à une époque où les lois et l'ordre public étaient bafoués par les envahisseurs".


Cela ne fait-il pas penser à la situation en Côte d'Ivoire en 2004? Aussitôt que la civilisation blanche fut renversée, à la seconde même où les noirs étaient rendu à leur état naturel, les femmes blanches n'avaient plus qu'à quitter au plus vite, terrorisée d'être violées durant les quelques minutes qui les séparaient de l'aéroport.

http://www.nzherald.co.nz/section/2/story.cfm?c_id=2&objectid=3609996

India Wilkes sur le Ku-Klux-Klan:

"Tous les hommes que nous connaissons en sont membres! s'exclama India. Ce sont des hommes, n'est-ce pas? Des hommes blancs et des Sudistes. Vous auriez dû en être fière au lieu de l'obliger à s'en cacher comme si c'était quelque chose de honteux (...)"

Mais le Klan fit rapidement sont temps:

"Non, il n'y a plus de Klan. Nous avons trouvé que le Klan était plus nuisible qu'utile parce qu'il ne faisait qu'exciter les Yankees et apporter de l'eau au moulin à calomnies de Son Excellence le gouverneur Bullock".

Le Klu-Klux-Klan n'est pas une marque déposée, n'importe qui peut s'en servir et mimer les manières du Klan dont l'image lugubre entretenue par les médias attire les marginaux.


"En ce temps-là, on assistait au spectacle ahurissant d'une nation dont la moitié s'efforçait d'imposer à l'autre la domination des noirs, à la pointe des baïonnettes. Tout en le refusant à leurs anciens maîtres, le Nord voulait accorder le droit de vote à ces nègres qui souvent n'avaient quitté la brousse africaine que depuis une génération à peine."

Suite à une scène ou des Yankees montrèrent leur racisme:

"Oui, les Yankees ignorent que les nègres sont comme des enfants, qu'il faut les prendre par la douceur, les diriger, leur faire des compliments, les dorloter, les gronder. Ils ne comprennent pas plus les nègres que la nature des rapports qui existaient entre eux et leurs anciens maîtres. Ça ne les a pas empêchés de se battre pour les affranchir. Maintenant que c'est fait, ils ne veulent plus entendre parler d'eux que pour terroriser les Sudistes."

Mélanie sur la possibilité de s'installer dans le nord:

"Si nous nous installions dans le Nord, nous ne pourrions pas le laisser aller à l'école et fréquenter les Yankees ou des négrillons!"

À propos des professeurs du Nord qui viennent au Sud pour "élever le niveau intellectuel" des noirs:

"Que peut-on attendre de Yankees entichés des nègres! Ils se figurent que les nègres les valent!"

Sur le plan politique, la situation du Sud ressemblait (en pire bien-entendu) à cette prostration morale que doit subir les nations homogènes, comme le Québec, la Serbie il y a 10 ans ou la Russie aujourd'hui, sous la moralité onusienne :

"Chaque fois que la Georgie s'indignait contre les concussionnaires, le gouverneur partait en hâte pour le Nord et se rendait au Congrès, où il parlait aux membres de l'Assemblée des attentats des blancs contre les nègres, où il déclarait que la Georgie préparait une nouvelle rébellion et avait besoin d'être sérieusement matée. Dans l'État, cependant, personne ne cherchait noise aux nègres et ne tenait à provoquer de troubles."

Une petit truc en passant:

"Ah! Scarlett, fit Rhett en souriant, comme vos yeux brillent quand on parle d'argent! Êtes-vous bien sûre de ne pas avoir de sang écossais ou même juif dans les veines?"


Au milieu de 19ème siècle, on retrouve de façon inattendue, cette utopie égalitariste mise au service de la destruction d'une société à la base de l'aberration comportementale du Nord. Cette période de la reconstruction est une capsule révélatrice du délire humanitaire anti-blanc qui fait toujours rage en Occident présentement.

Il ne peut-être un hasard de voir l'égalitarisme et l'antiracisme le plus extrême, triompher en même temps que le capitalisme et les forces de l'argent.

Et je vais vous dire encore la vérité en pleine face, à vous les antiracistes: vous êtes des scalawags.